Au lendemain de l’annonce officielle de la sanction infligée à Vinicius Junior après le match controversé contre Valence le 3 janvier dernier, le FC Barcelone, par l’intermédiaire de sa vice-présidente et porte-parole María Elena Fort, a exprimé sa consternation face à la peine requise par LaLiga et la RFEF.
Dans une période déjà difficile, marquée par l’incapacité du Barça à enregistrer Dani Olmo et Pau Víctor pour la deuxième moitié de la saison en Liga, le club catalan profite de la situation de Vinicius Junior pour mettre en avant sa propre situation. Ce mercredi, María Elena Fort a pris la parole lors d’une interview avec ‘El Mon’ sur ‘RAC1’, exprimant son choc et son mécontentement face à la « petite » sanction de deux matchs infligée à l’attaquant du Real Madrid, après son carton rouge controversé contre le FC Valence.
La sortie inattendue du Barça
María Elena Fort, la vice-présidente du FC Barcelone, estime que Vinicius Junior a violé l’éthique du jeu en agressant violemment le gardien de Valence et en se comportant de manière irrespectueuse envers l’arbitre lors de son expulsion. Elle s’attendait donc à une sanction bien plus sévère que les deux matchs de suspension décidés par le comité de compétition de la Fédération espagnole de football. Pour Fort, cette décision montre les difficultés auxquelles le Barça est confronté au quotidien. Elle a affirmé que la sanction infligée à Vinicius Junior n’était pas proportionnelle, surtout si on la compare aux sanctions plus sévères imposées au Barça, citant l’exemple d’Hansi Flick. Selon elle, le club catalan est systématiquement traité plus durement que ses concurrents.
Au cours de son intervention sur la radio RAC1, relayée par Marca, Fort s’est également concentrée sur le cas des joueurs du Barça qui ne sont pas encore inscrits pour la deuxième partie de la saison, notamment Dani Olmo et Pau Víctor. Elle a critiqué LaLiga et Javier Tebas, insinuant que la compétition favorise le Real Madrid au détriment du FC Barcelone. Pour Fort, les Catalans considèrent que le Real Madrid bénéficie d’un traitement de faveur, une perception qui, selon elle, n’est pas équitable.
Les grossières injustices récentes contre le Real Madrid
Lors du match de la 12ᵉ journée au Mestalla entre le Real Madrid et le FC Valence vendredi dernier, les arbitres ont commis des erreurs flagrantes qui ont eu un impact majeur sur le déroulement de la rencontre. Tout d’abord, un but de Kylian Mbappé a été refusé pour un hors-jeu inexistant, malgré l’utilisation du VAR à la 58ᵉ minute. Ce superbe but, qui aurait permis au Real de revenir à égalité après être mené, n’a pas été validé, ce qui a ajouté à la frustration des joueurs de Carlo Ancelotti. À partir de ce moment-là, la tension sur le terrain est restée palpable.
En ce qui concerne l’incident impliquant Vinicius Junior, qui a conduit à son carton rouge, il est important de souligner que le gardien de Valence aurait dû être le premier à être sanctionné pour son geste provocateur à l’origine de la réaction de l’attaquant madrilène. Cette séquence, marquée par une décision controversée, a alimenté les critiques sur les choix arbitrages et a contribué à l’agitation générale du match.
Aujourd’hui, bien que le FC Barcelone se plaigne d’une sanction jugée trop légère, il convient de souligner que LaLiga n’a pas été clémente avec Vinicius Junior. En plus de sa suspension de deux matchs, l’ailier brésilien devra s’acquitter d’une amende substantielle de 600 000 euros, tandis que le Real Madrid devra verser une somme de 700 000 euros. Pour une équipe qui a subi d’importantes erreurs arbitrales pendant la rencontre et pour un joueur qui a été la cible de chants racistes et de provocations tout au long du match, jusqu’à son expulsion, cette sanction apparaît loin d’être indulgente. Elle souligne la complexité du contexte dans lequel l’incident a eu lieu, avec des tensions qui ont débordé sur et en dehors du terrain.
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