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Zidane crée la surprise: « Les trois sportifs avec lesquels j’aimerait converser »

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Abordé ces dernières heures dans un entretien accordé au Skweek Show, la légende française, Zinedine Zidane a dévoilé les noms des trois sportifs qu’il aimerait un jour converser avec.

L’ancien coach du Real Madrid était présent au micro de Tony Parker dans un entretien accordé au Skweek Show. Zinédine Zidane a passé en revue les grands exploits qui ont marqué sa carrière de joueur et d’entraîneur. Un échange passionnant au cours duquel le champion du monde 98 s’est également livré sur ses modèles dans le sport. Interrogé à citer trois sportifs qu’il admirait plus jeune, Zizou a dépassé le cadre du football.

«Avec quels autres sportifs j’aimerais avoir une conversation ? Je me levais la nuit pour regarder les combats de Mike Tyson, j’ai toujours eu un truc particulier avec lui, même si des fois ses combats duraient une minute. Après, il y a Michael Jordan, c’est aussi le sportif par excellence, l’un des plus grands de tous les temps, estime l’ancien international français. Puis il y avait aussi quelqu’un qui n’est plus avec nous, c’est Mohamed Ali. Et après j’aimais beaucoup Ayrton Senna en Formule 1.»

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Zinedine Zidane dévoile la plus grande déception dans sa carrière

Même 17 ans après la fin de sa carrière, Zinédine Zidane sait toujours manier à merveille l’art du contre-pied. Zizou sait encore surprendre. S’il a rarement fait des vagues face aux micros durant son parcours de joueur comme d’entraîneur au Real Madrid, le Ballon d’or 1998 risque d’en surprendre plus d’un en révélant la plus grande déception de sa carrière.

Si vous vous attendez à la finale de la Coupe du monde 2006 face à l’Italie, un match qui marque la fin de sa carrière sur un carton rouge sanctionnant son coup de boule adressé à Marco Materazzi (on vous refait pas l’histoire), vous faites fausse route. Idem pour ses autres échecs avec les Bleus, les Girondins de Bordeaux, la Juventus Turin ou encore les Galactiques du Real Madrid… Il faut remonter à ses débuts pour trouver la trace du plus mauvais souvenir de la légende tricolore (51 ans – 108 sélections).

Dans l’entretien qu’il a accordé à Tony Parker pour le Sweek Show, Zidane dit ne pas vouloir mentionner une défaite en particulier (« j’ai perdu des matchs mais ce n’est pas le plus important ») mais prefère plutôt parler de « déception ». « La plus grosse déception que j’ai eue, c’est plus jeune, quand je suis descendu (en Ligue 2) avec l’AS Cannes », confie-t-il à TP.


Formé dans le club des Alpes-Maritimes qu’il a rejoint à 15 ans, le jeune Zidane y a fait ses débuts dans l’élite, la feu-Division 1, en mai 1989, à 17 ans. Malgré son talent, celui qui a disputé 71 matchs avec son club formateur (6 buts), n’empêchera pas la descente de l’AS Cannes à l’issue de la saison 1991-1992 (le club a terminé 19e). « Je n’ai pas joué », rembobine-t-il. « Comme j’étais un espoir, ils m’ont vendu tout de suite. Je suis allé à Bordeaux (en 1992). J’étais jeune. Ma plus grande déception était de descendre avec un club. » L’AS Cannes évolue aujourd’hui en National 2.


Côté meilleur souvenir, en revanche, pas de grande surprise. Zinédine Zidane place la victoire de l’équipe de France à la Coupe du monde 1998 au-dessus de tout : « L’histoire qui a marqué notre sport, c’est d’avoir gagné la Coupe du monde. Et chez toi. Quand c’est la première fois, c’est toujours un truc incroyable. Le vivre, avec les gens, c’était extraordinaire », conclut Zinédine Zidane.

Zizou

Zidane sur sa transition en tant qu’entraineur


Après avoir évoqué son plus beau souvenir, Zinedine Zidane est revenu sur la fin de sa carrière et sa transition vers le métier d’entraineur. « Ce sont deux choses totalement différentes. Parce qu’en tant que joueur, tu te regardes, même si on joue pour l’équipe, tu le sais. C’est ce que tu as fait toute ta carrière, il faut le dire. Tu as joué pour tes coéquipiers et pour moi aussi. J’aime ça. Mais ce n’est pas pareil, car en tant qu’entraîneur, il faut s’occuper d’un groupe de 27 joueurs. »

« Vous savez comment c’est, plus le club est grand, plus les egos dans le vestiaire sont grands. Et il faut y faire face. J’ai aussi aimé le faire parce que vous avez un passé et les jeunes respectent cela. Et si vous pouvez avoir une alchimie avec eux et s’ils aiment ce que vous voulez faire, grâce à votre message, c’est mieux. J’ai toujours aimé le jeu. J’ai toujours aimé jouer. Je les ai toujours entraînés avec un ballon, ils ne couraient pas partout sur le terrain. Oui, c’est important de courir, mais avec un ballon. Ils aiment ça. Ce que j’ai fait en tant qu’entraîneur, c’est ce que j’aimais faire quand j’étais joueur. J’ai besoin d’un ballon et que vous et moi partagions quelque chose, pour qu’on s’amuse. », a déclaré Zizou.

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