L’ancien entraîneur du Milan AC n’a pas hésité à prendre parti avant la demi-finale de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et Arsenal. Pour Fabio Capello, les Gunners sont tout simplement plus armés.
La demi-finale de la ligue des champions entre Arsenal et le Paris Saint-Germain s’annonce explosive. Sur le papier, deux équipes en grande forme, au collectif huilé, avec des stars dans tous les secteurs. Pourtant, Fabio Capello, légende du banc avec une Ligue des champions au palmarès, a déjà tranché. Et pour lui, le favori, ce n’est pas le PSG.
Interrogé en marge des Laureus World Sports Awards, l’ancien coach italien n’a pas mâché ses mots : « Arsenal a tout. De la qualité, de l’équilibre sur le terrain, une condition physique impressionnante. Comme le PSG. Mais je pense qu’en ce moment, Arsenal a quelque chose en plus. »
Ce « quelque chose », Capello le résume en un mot : personnalité. Celle d’un groupe qui se connaît parfaitement, joue en bloc, et ne s’effondre jamais sous la pression. « Ils jouent ensemble, font les efforts ensemble. Le rythme est très intense. Ils ont une vraie cohésion », insiste-t-il. Le PSG, malgré sa force de frappe offensive et ses individualités de classe mondiale, n’aurait pas encore atteint ce degré de maturité collective. Capello ne doute pas de la qualité parisienne, mais pointe un manque dans le jeu sans ballon et dans l’intensité à haute altitude.
Le PSG jugé plus dépendant de ses stars
En creux, Capello glisse une critique : celle d’un PSG encore trop tributaire de ses têtes d’affiche. Si Ousmane Dembélé fait toujours la différence, si Doué ou Vitinha peuvent dynamiter une rencontre, le technicien italien semble estimer qu’Arsenal repose davantage sur un socle collectif solide que sur des éclairs isolés.
La formation de Mikel Arteta, elle, impressionne par sa constance et sa rigueur tactique. Et c’est cette régularité que Capello identifie comme l’élément décisif dans ce choc au sommet. Le PSG est désormais face à son histoire. Après avoir écarté Aston Villa au forceps, les Parisiens savent que le niveau monte encore d’un cran avec Arsenal. La première manche, prévue le 29 avril à l’Emirates, donnera un premier aperçu des forces en présence. Luis Enrique, qui connaît ces joutes européennes, aura sans doute apprécié d’être placé dans la peau de l’outsider. Capello, lui, s’avance sans trembler : « Ce sera une très belle confrontation, mais s’il faut parier, je pense qu’Arsenal sera meilleur. »
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