La demi-finale retour entre l’Inter Milan et le FC Barcelone (4-3 ap., 7-6 cumulé) n’a pas fini de faire parler. L’après-match a été marqué par une vive controverse autour de l’arbitre polonais Szymon Marciniak, accusé par certains médias d’avoir tenu des propos dégradants à l’encontre des joueurs catalans. Ce jeudi, le principal concerné a décidé de sortir de son silence pour nier catégoriquement ces allégations.
C’est un média égyptien, Al-Qahera, qui a déclenché la polémique. Dans un article largement diffusé sur les réseaux sociaux, il affirmait que Marciniak aurait qualifié les réactions des joueurs du Barça de « ridicules » et « stupides ». Des mots forts, qui ont immédiatement provoqué l’indignation dans les rangs blaugrana et au-delà.

Mais l’arbitre polonais a rapidement démenti via le média Przeglad Sportowy Onet, cité par Mundo Deportivo : « Les déclarations publiées par les médias égyptiens et espagnols, qui ont circulé sur les réseaux sociaux, se sont révélées être un énorme mensonge. Un arbitre n’a pas le droit de faire des commentaires après un match sur les décisions qu’il a prises. »
Cette mise au point directe vise à protéger la neutralité de l’arbitrage à haut niveau, notamment en Ligue des champions. L’UEFA interdit formellement aux arbitres de commenter publiquement leurs performances. Si les propos avaient été confirmés, Marciniak aurait pu faire face à des sanctions disciplinaires.
Un climat électrique après le match
La rencontre, très tendue, avait déjà été suivie d’un torrent de critiques en provenance de Barcelone. Hansi Flick, Pedri ou encore Flick avaient exprimé leur incompréhension face à certaines décisions de l’arbitre. Le penalty accordé à Lautaro Martinez, très controversé, avait mis le feu aux poudres.
Dans ce contexte explosif, il était essentiel pour Marciniak de démentir formellement toute prise de position publique. Alors que l’Inter se prépare pour la finale de la Ligue des champions, le FC Barcelone digère difficilement cette élimination douloureuse. Quant à Szymon Marciniak, il tient à rappeler que la justice arbitrale se joue sur le terrain, pas dans les médias.
Laisser un commentaire