Avant la demi-finale retour entre l’Inter et le Barça, Simone Inzaghi n’a pas mâché ses mots sur la menace catalane numéro un : Lamine Yamal.
Le compte à rebours est lancé. Ce mardi soir, San Siro se transformera en théâtre de tension et de magie, à l’occasion de la demi-finale retour de la Ligue des champions entre l’Inter Milan et le FC Barcelone. Trois buts partout à l’aller. Rien n’est joué. Tout reste à écrire.
Mais un nom, un seul, semble occuper l’espace mental de Simone Inzaghi. Et ce nom, c’est Lamine Yamal. En conférence de presse d’avant-match, le coach nerazzurro ne s’est pas caché. Au contraire, il a levé le voile sur ses craintes. Pas question de minimiser l’impact de la pépite barcelonaise.
« Comment le limitez-vous ? Vous essayez de lui donner le moins de ballons possible. On va doubler le marquage, bien sûr », a lâché Inzaghi d’un ton franc, cité par La Gazzetta dello Sport.
Lamine Yamal, du haut de ses 17 ans, impressionne déjà l’Europe. 50 matchs cette saison, 15 buts et 21 passes décisives. Des chiffres d’adulte pour un joueur que certains comparent déjà à Messi, d’autres à Figo. Mais Inzaghi, lui, ne veut pas entrer dans ce jeu-là.
« Ce qui me frappe, c’est sa vitesse de pensée »
Au-delà du talent, c’est l’intelligence de jeu du jeune ailier qui fascine le technicien italien. Et ce n’est pas un compliment de circonstance. « Ce qui m’a impressionné chez lui, c’est la vitesse à laquelle il pensait. Avant même de recevoir le ballon, il savait déjà quoi faire. »
Dans une défense italienne habituée à anticiper, lire, casser les lignes, ce type de profil représente un cauchemar. Et ce mardi, l’Inter n’a pas le droit à l’erreur. Une finale est en jeu.
Si l’Inter veut s’en sortir, il faudra canaliser Yamal, sans pour autant déséquilibrer tout le bloc. Un défi d’équilibriste pour Inzaghi et ses hommes, car le danger ne viendra pas que d’un seul homme. Mais dans un match aussi serré, la différence peut venir d’un détail. D’un dribble. D’un geste d’instinct. Et sur ce terrain-là, Lamine Yamal n’a pas de rival. Du moins, pas encore.
Le Barça aborde cette demi-finale avec confiance. L’Inter avec prudence. Mais dans les deux camps, un homme concentre les regards. Inzaghi ne cherche pas à le nier : Yamal est la clé du match. Alors, simple feu de paille ou étoile filante ? Réponse ce soir à Giuseppe Meazza.
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