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Mbappé humilié comme jamais par la presse espagnole : « Il n’est même pas l’ombre de Cristiano »

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Kylian Mbappé vit ses premiers revers sous le maillot du Real Madrid. Et la presse espagnole, impitoyable, n’a pas attendu pour dégainer. Après l’élimination en quart de finale de Ligue des champions face à Arsenal, l’onde de choc dépasse le simple terrain. C’est un symbole qui vacille. Et une idole qui se fissure.

Mercredi soir, le Real Madrid s’est fait sortir par une équipe d’Arsenal solide, réaliste, supérieure sur les deux matchs. Score cumulé : 5-1. Le Bernabéu a grondé. Mais ce qui secoue aujourd’hui toute l’Espagne médiatique, c’est la performance de celui qu’on annonçait comme le successeur de Cristiano Ronaldo. Le sauveur. Le visage du nouveau Real.

Mbappé n’a pas pesé. Pas un but. Pas un éclair. Pas une différence. Et les éditorialistes madrilènes n’ont pas tardé à tirer à boulets rouges. « Il n’aura jamais le caractère de Cristiano ». Sur les ondes de Cadena SER, le ton est glacial : « Il ne sera jamais Cristiano. Il n’aura jamais son leadership, ni son caractère. ». Un avis partagé, voire amplifié, par le Diario AS : « On pensait qu’il venait confirmer ce qu’il était à Paris. Mais, mec… S’il n’y avait pas eu ce triplé contre City, que resterait-il ? Il n’est pas différentiel. On le sent nerveux, trop souvent transparent. »

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Le jugement est sans appel. Et la sentence, brutale : « Il ne s’approche même pas de l’ombre de Cristiano Ronaldo. ».

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Mbappé comparé à Vinicius, rabaissé face à Benzema

D’autres, comme Antonio Romero, vont encore plus loin dans la mise en perspective. « Mbappé ne doit pas être comparé à Cristiano. Il faut le comparer à Vinicius. Et au final, c’est le Real Madrid qui perd. Car Vini n’est plus Vini, et Mbappé n’a pas pris la relève. »

Puis vient cette phrase assassine : « Le comparer à Cristiano ou à Benzema ? Une dinguerie. ». Mbappé, jusque-là protégé par son statut et ses statistiques, se retrouve pour la première fois face à un mur de critiques d’une rare violence. La presse, le public, même une partie du vestiaire semble s’interroger.

Aucun but. Ni en huitième, ni en quart de finale. C’est ce constat qui déclenche la déferlante. Sur El Chiringuito, émission culte et volcanique, l’analyse est implacable : « Mbappé a été recruté pour faire la différence dans ces matchs. Mais entre penalty raté à Anfield et gestes inutiles… ça ne marche pas. ». L’absence d’impact devient un fait. Et cette phrase revient, comme un couperet : « Le meilleur joueur du monde doit être là dans ces matchs. »

Mbappé

Comble du symbole, Mbappé a quitté la pelouse à la 75e minute sous les sifflets d’une partie du stade. Touché à la cheville, il a demandé le changement. Mais ce ne sont pas les douleurs physiques qui inquiètent Madrid aujourd’hui. C’est la blessure invisible. Celle entre l’homme et son public. En interne, personne ne songe à remettre en question son statut. Pas encore. Mais l’état de grâce a pris fin. Il va devoir regagner une confiance qu’il croyait acquise. Il va devoir prouver que son arrivée n’était pas un caprice de star, ni une erreur stratégique.

Le Real Madrid attend autre chose. Il veut un patron. Un leader. Un homme des grandes soirées. Cristiano l’était. Benzema l’a été. Mbappé ? Pas encore.

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