À six jours du match retour face à Arsenal, le Real Madrid n’a jamais paru aussi loin d’une qualification. L’intelligence artificielle annonce 96 % de chances pour les Gunners… Mais dans la capitale espagnole, personne n’a l’intention de baisser la tête. Le Bernabéu se prépare déjà à défier les pronostics.
Une simulation récente publiée par plusieurs plateformes spécialisées dans l’analyse de données s’est penchée sur l’issue du quart de finale retour de Ligue des champions entre le Real Madrid et Arsenal. Le verdict est sans appel : les Gunners ont 96 % de chances de se qualifier. En clair, le Real n’aurait que 4 % de chances de réussir l’exploit.
Le chiffre glace. Et il reflète bien la claque subie par les Madrilènes à l’Emirates. Le 3-0 encaissé à Londres a sonné comme un coup de tonnerre. Peu d’observateurs voyaient une telle différence de niveau. Et encore moins dans un quart de finale.
Pour autant, personne n’enterre ce groupe à Valdebebas. Pas maintenant. Pas si près du but. Le vestiaire a encaissé la défaite, mais le club a tout de suite envoyé un message clair : « il reste 90 minutes au Bernabéu ». Et à Madrid, ça suffit parfois pour tout renverser.
Les supporters l’ont bien compris. Sur les réseaux sociaux, les hashtags « Remontada », « NoEsImposible » ou encore « 1pourcent » inondent les timelines. Beaucoup évoquent le fameux Real–City de 2022, où l’équipe avait renversé la vapeur dans les derniers instants. Cette culture de l’impossible reste intacte. Et dans les tribunes, le Santiago Bernabéu se prépare déjà à rugir comme jamais.
Une semaine pour rêver, une soirée pour marquer l’histoire
Ancelotti, de son côté, n’esquive rien. Il sait que l’image montrée à Londres n’est pas digne de son groupe. Il sait aussi que ses cadres doivent hausser le ton, que Vinicius doit se réveiller, que le milieu doit se reconnecter, et que la défense doit retrouver ses repères. Mais il sait aussi qu’une équipe comme Madrid, même blessée, peut renaître. Ce vestiaire-là a déjà prouvé qu’il ne lâche rien. Et parfois, une secousse comme celle d’Arsenal suffit à tout faire exploser… dans le bon sens.
Les chiffres ne mentent pas. Mais le Real Madrid ne joue pas avec des algorithmes. Il joue avec l’orgueil, avec le poids de son écusson, et avec un stade capable de renverser le cours d’une saison en une seule soirée. Mercredi prochain, l’intelligence artificielle fera peut-être bien de se taire.
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