Les quatre joueurs du PSG qui se sont moqués des supporters Marseillais au Parc des Princes au terme du Classique d’il y a plus d’une semaine sont fixés sur leur sort depuis jeudi soir.
Depuis le dernier Classique largement remporté par le PSG (4-0), la polémique a enflé au fil des jours. Les chants homophobes du Parc des Princes ont fait réagir jusqu’au gouvernement alors que quatre joueurs parisiens, Ousmane Dembélé, Randal Kolo Muani, Achraf Hakimi et Layvin Kurzawa ont été pris par la patrouille.
La cause, des chants insultants contre les Marseillais repris par les Ultras lors des célébrations de fin de match qui ont conduit la LFP à se saisir du dossier. Jeudi soir, la LFP a finalement infligé une sanction d’un match avec sursis à chaque joueur. Et dans les colonnes de l’Equipe, le président de la commission Sébastien Deneux s’explique sur la sanction, estimant que le caractère homophobe des chants n’a pas été retenu pour les joueurs. Ce qui explique pourquoi aucune sanction ferme n’a été prononcée.
« Dans ce dossier, la commission s’est attachée à faire la distinction entre les propos homophobes et d’autres qui relèvent plus de l’injure. Les deux sont punis mais pas avec le même degré de sanction. Ils nous a semblé proportionné de ne sanctionner les joueurs qu’avec du sursis. Ce travail est fait depuis plusieurs années et des sanctions sont déjà tombhées par le passé pour d’autres clubs. La difficulté est d’appréciefr les faits sous le seul angle disciplinaire pour un sujet aussi sensible.« , a déclaré Sébastien Deneux.
Le PSG communique après le verdict de la LFP
De son côté, le PSG est sorti de silence après le verdict de la LFP prononcé contre Ousmane Dembélé, Achraf Hakimi, Kolo Muani et Kyrzawa. Le club de la capitale a laissé un communiqué officiel sur ses réseaux.
Communiqué du Paris Saint-Germain. ⤵️
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) October 5, 2023
« Le Paris Saint-Germain déplore que la commission de discipline ait décidé d’appliquer une sanction extraordinaire contre le Club en prononçant la fermeture de la tribune Auteuil pour deux matches dont un avec sursis.
Le Club regrette que la commission ait fait le choix d’une mesure excessive et collective de nature à mettre à mal le travail de dialogue et de prévention engagé par le Club avec les acteurs associatifs, institutionnels et les supporters.
Conscient de l’importance du combat et des symboles, le Club ne fera pas appel. Le Club entend poursuivre le travail qu’il mène avec les acteurs engagés contre les discriminations pour faire évoluer les mentalités. »
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