Le président de la Fédération Algérienne de Football (FAF), Walid Sadi, a réfuté avoir fait des déclarations concernant le futur entraîneur de l’équipe nationale, les Fennecs.
La recherche d’un nouvel entraîneur pour l’équipe nationale d’Algérie est loin d’être une tâche aisée. Les événements s’enchaînent, depuis le départ conflictuel de l’ancien sélectionneur Djamel Belmadi, en passant par la perte de popularité de Vahid Halilhodzic comme successeur potentiel, jusqu’au refus ferme de Zinedine Zidane d’assumer le rôle. Ces péripéties continuent d’agiter le paysage footballistique des Fennecs.
Récemment, l’intérêt refroidi pour Carlos Queiroz, qui était à un moment donné pressenti comme le favori pour prendre les rênes de l’équipe d’Algérie, a captivé l’attention des suiveurs du football algérien. Des rumeurs avaient circulé sur un possible accord entre Queiroz et les dirigeants algériens, laissant présager une annonce officielle prochaine à Dely Ibrahim. Toutefois, il semblerait que l’équipe de Walid Sadi ait révisé sa position en raison des exigences financières importantes du technicien portugais.
Cependant, d’après Goal, cette version des faits ne serait pas exacte. En réalité, c’est Queiroz lui-même, âgé de 70 ans, qui aurait refusé l’offre de la Fédération Algérienne de Football (FAF). “Il est très attiré par le projet footballistique algérien, la ferveur de ses supporters et le potentiel des joueurs, mais malheureusement, il a dû prendre cette décision”, a révélé une source à Goal.
[totalpoll id= »794558″]La FAF met au clair les choses concernant Walid Sadi
Face à cette situation, la Fédération Algérienne de Football (FAF) explore désormais d’autres options. José Peseiro, actuel sélectionneur du Nigeria qui a mené son équipe à la quatrième place de la CAN 2023, est désormais considéré comme un candidat sérieux. Selon les informations rapportées par un média citant DZfoot, Peseiro suscite un grand intérêt de la part de Walid Sadi. Vladimir Petkovic reste également dans la course et n’est pas exclu des possibilités envisagées par la FAF.
En fin de compte, la décision finale concernant le choix du prochain sélectionneur de l’équipe d’Algérie revient au chef du football algérien. « C’est moi qui déciderai qui sera le prochain entraîneur, et je prendrai entièrement mes responsabilités à cet égard. Personne d’autre ne le fera à ma place. Je suis déjà tourné vers la Coupe du monde 2026, avec l’ambition de réaliser un parcours historique. Pour cela, il est essentiel que le futur sélectionneur ait une bonne connaissance du football international », auraient été ses mots, selon des déclarations largement diffusées ce mercredi. Toutefois, le dirigeant n’a jamais prononcé ces paroles ! C’est ce qu’a précisé la FAF dans un communiqué officiel publié ce mercredi.
La FAF souhaite clarifier auprès du public et des médias que les déclarations et les informations diffusées sur certains sites et réseaux sociaux, attribuées à son président, M. Walid Sadi, sont entièrement fausses et dénuées de tout fondement. Elle souligne que son président n’a jamais prononcé de telles déclarations ni fait de telles promesses. La FAF rappelle aussi que son président communique exclusivement via les canaux officiels de l’organisation nationale de football. Les moyens de communication officiels de la FAF restent les seules voies par lesquelles il s’exprime. La FAF se réserve également le droit d’engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces fausses informations.
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