Le Rwanda pourrait s’associer à l’Ouganda et à la Tanzanie pour co-organiser la Coupe d’Afrique des Nations (CHAN) 2024 si le Kenya ne parvient pas à terminer les rénovations du Moi International Sports Centre de Kasarani à temps. Contrairement à certaines rumeurs relayées par plusieurs médias, l’Algérie n’a jamais été envisagée comme remplaçante des organisateurs initiaux.
La Confédération africaine de football (CAF) a donné au Kenya une date butoir ferme : les travaux du stade doivent être achevés d’ici le 31 décembre 2024. Ce site emblématique, qui devait accueillir plusieurs matchs du tournoi, est menacé par les retards continus dans sa remise à niveau, remettant en question la capacité du Kenya à participer en tant que co-organisateur.
Une décision imminente
La Coupe d’Afrique des Nations pour les joueurs locaux (CHAN), un événement clé du football africain réservé aux athlètes évoluant dans les championnats nationaux, est programmée pour débuter en janvier prochain. Alors que l’échéance approche, la Confédération africaine de football (CAF) s’inquiète des retards concernant les infrastructures au Kenya. En particulier, la rénovation du Moi International Sports Centre, l’un des principaux stades désignés pour accueillir les matchs, est considérée comme essentielle pour que le Kenya conserve son statut de co-organisateur.
Si les travaux ne sont pas achevés dans les délais, le Rwanda pourrait être désigné pour remplacer le Kenya. Ce scénario semble réaliste, compte tenu des infrastructures déjà en place au Rwanda et de son expérience dans l’organisation de compétitions sportives d’envergure.
Le rôle du Rwanda dans le football africain
Le Rwanda a déjà démontré sa capacité à accueillir des événements sportifs continentaux, notamment avec le CHAN 2016, qui s’est déroulé avec succès. Doté d’infrastructures modernes comme le Stade Amahoro à Kigali et engagé dans des investissements constants dans le sport, le pays s’affirme comme un candidat solide pour prendre le relais en cas de défaillance du Kenya.
Des implications pour le Kenya
L’échec à respecter la date limite fixée par la CAF mettrait en péril la crédibilité du Kenya en tant qu’organisateur d’événements sportifs internationaux. Cela pourrait également priver le pays des avantages économiques et de la visibilité internationale associés à la compétition, renforçant ainsi l’idée que le Rwanda serait mieux placé pour co-organiser le CHAN 2024.
La perte éventuelle de son statut de co-hôte du CHAN 2024 représenterait un revers significatif pour le Kenya, qui aspire à accroître son influence sur la scène du football africain. Cela marquerait également une opportunité manquée pour le pays de mettre en avant le sport et de stimuler son secteur touristique.
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