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Cameroun : « Je reviendrai quand Eto’o ne sera plus là », il claque officiellement la porte !

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Figure majeure du football local, Joseph Feutcheu a annoncé son retrait immédiat après un nouveau scandale d’arbitrage. Il accuse Samuel Eto’o et la FECAFOOT d’avoir instauré une gouvernance méprisante et destructrice.

Le match devait être anodin. Il est devenu un point de rupture. Dimanche, lors d’une rencontre de MTN Elite Two opposant Djiko FC aux Forces Armées et Police (FAP), Joseph Feutcheu, président du club de Bandjoun, a fait irruption sur la pelouse à la 70e minute. En cause : un penalty sifflé contre son équipe alors qu’elle était déjà menée 1-0.

Feutcheu a ordonné à ses joueurs de quitter le terrain. Le match a été interrompu, définitivement. Une image choquante, mais surtout révélatrice d’un ras-le-bol accumulé depuis des mois dans les coulisses du football camerounais.

 Ce lundi, le couperet est tombé. Joseph Feutcheu a annoncé officiellement sa démission de toutes ses fonctions dans le football camerounais. Dans une lettre adressée à la FECAFOOT, au Ministère des Sports, au MINDEF et même à la Présidence de la République, il vide son sac. « Je me retire du football camerounais tant que cette gouvernance destructrice restera en place. Je reviendrai quand Eto’o ne sera plus là. ». Des mots forts. Un désaveu frontal de Samuel Eto’o, président actuel de la FECAFOOT, accusé d’avoir instauré un climat de mépris envers les clubs et les dirigeants de terrain.

Un catalogue de griefs contre la FECAFOOT

La lettre de Feutcheu est un réquisitoire en règle. Il y dénonce une série de dérives qu’il juge inacceptables :

  • Opacité dans la gestion des subventions,
  • Manipulations répétées de l’arbitrage,
  • Non-paiement des droits de sponsoring,
  • Absence de reversements malgré des financements acquis,
  • Exclusion injustifiée de clubs des compétitions africaines, comme Bamboutos FC.

Mais surtout, il évoque une plainte déposée devant le Tribunal criminel spécial (TCS) contre Samuel Eto’o. Il affirme que « la justice finira par faire son œuvre ». Le ton est grave, presque menaçant. La rupture est consommée. Joseph Feutcheu n’est pas un président comme les autres. Officier à la retraite, entrepreneur, fondateur du Feutcheu FC de Bandjoun, il a passé plus de 25 ans au cœur du football camerounais. Tour à tour à la tête de clubs comme Panthère du Ndé, Panthère Security de Garoua ou Djiko FC, il s’était imposé comme l’un des dirigeants les plus influents – et les plus francs – du paysage local.

Sa voix portait. Parfois critique, souvent engagée, toujours directe. Son départ est un signal fort : le malaise va bien au-delà d’un simple coup de sifflet malvenu. Joseph Feutcheu s’en va, et il le dit clairement : tant que Samuel Eto’o sera aux commandes, il ne reviendra pas. Dans un football camerounais déjà secoué par les polémiques, ce départ fracassant illustre un fossé grandissant entre la base des clubs et la tête de la fédération. Et laisse un vide que la FECAFOOT ne pourra ignorer bien longtemps.

Commentaires

2 réponses à “Cameroun : « Je reviendrai quand Eto’o ne sera plus là », il claque officiellement la porte !”

  1. Avatar de Lafortune
    Lafortune

    Eto’o exagère

  2. Avatar de Là grand mère
    Là grand mère

    Tu es qui pour donner des ultimatums massa . Dégage et au prochain. Eto’o nettoie nous tout ça. Courage !

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