Marc Brys se trouve dans une situation plutôt inhabituelle après avoir été nommé sélectionneur de l’équipe camerounaise de football. Cette nomination, faite par le ministère des Sports et sans l’approbation de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) ni de son président Samuel Eto’o, n’a pas encore été formalisée par un contrat signé.
Lundi, Brys a été officiellement intronisé et a rapidement partagé ses plans sur la chaîne nationale, soutenu par le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi. Il a également entrepris une tournée des installations sportives, incluant une visite au stade de la Réunification de Bepanda ce jeudi. Sa prochaine mission consiste à superviser les joueurs en vue des prochaines éliminatoires prévues pour juin. Malgré cette activité intense, le contrat de Brys en tant que sélectionneur n’a toujours pas été signé, ce qui jette une ombre sur sa légitimité à ce poste.
La situation concernant la nomination de Marc Brys en tant que sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun devient de plus en plus complexe. Selon les informations de Sport News Africa, Brys aurait uniquement signé un acte d’engagement, un document qui réaffirme son intention d’encadrer l’équipe et accepte les modalités proposées, mais qui ne constitue pas un contrat officiel.
Pour que son contrat soit officiellement valide, la signature de Samuel Eto’o, le président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), est indispensable. Toutefois, Eto’o et la Fecafoot sont actuellement en désaccord avec sa nomination, n’ayant pas été consultés préalablement. Ainsi, Brys et son staff se trouvent sans contrat formel. Une réunion cruciale entre Eto’o et le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, prévue à la primature, pourrait potentiellement débloquer ou compliquer davantage la situation.
De plus, cinq membres du staff, présents lors de la cérémonie officielle de présentation de Brys lundi dernier, n’ont pas signé cet acte d’engagement et ne sont pas reconnus par la Fecafoot, les plaçant dans une situation délicate. Ils espèrent que les discussions entre Eto’o et Mouelle Kombi permettront de faire évoluer les choses. En cas de non-résolution, la situation pourrait se retrouver devant la FIFA, créant un risque de sanctions pour ingérence du gouvernement dans les affaires de la fédération, conformément aux statuts de la FIFA.
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