En réaction à une critique lancée par Marc Brys, Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a riposté au sélectionneur des Lions Indomptables à travers les réseaux sociaux.
Lors de la conférence de presse d’après-match mardi, à la suite du match nul entre le Cameroun et le Zimbabwe (1-1) pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025, Marc Brys a critiqué l’éviction de son adjoint, Joachim Mununga, de la liste officielle établie par la Fecafoot.
Après avoir déjà menacé de démissionner lors du précédent rassemblement – une décision qu’il avait finalement abandonnée – Brys a une nouvelle fois exprimé son mécontentement face à l’absence de Mununga, en qui il affirme avoir « une confiance absolue« . Cette fois, il a ciblé Martin Ndtoungou Mpilé, choisi par Samuel Eto’o pour occuper le rôle d’adjoint à sa place.
Brys a en outre remis en question les compétences de Ndtoungou Mpilé, en soulignant que son diplôme était d’un niveau inférieur à celui de Mununga, lequel détient le grade le plus élevé dans la formation des entraîneurs.
Eto’o réclame du « respect »
Marc Brys avait critiqué la gestion du banc de touche, déclarant : « Beaucoup de choses sont bloquées. Qui est sur le banc ? Ils laissent un entraîneur avec la licence pro en tribunes pour la 8ᵉ fois. Mais quelqu’un avec un diplôme B, qui ne permet que d’entraîner des jeunes, est sur le banc. Ce n’est pas facile. »
Face à ces remarques, Samuel Eto’o a répliqué de manière subtile. Sur son compte Instagram officiel, l’ex-star du football a défendu Martin Ndtoungou Mpilé, en rappelant son rôle déterminant lors de la victoire historique aux Jeux olympiques de 2000. À cette époque, Ndtoungou Mpilé encadrait de jeunes talents, dont Eto’o lui-même, alors âgé de 19 ans.
Sous une photo montage de Ndtoungou Mpilé, accompagnée du mot « Le Respect », Eto’o a légendé : « Certains ont oublié cette Grande victoire », appelant à une reconnaissance accrue envers son compatriote.
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