Présent lors de l’émission After Foot sur RMC Sport, Joseph-Antoine Bell a livré une analyse percutante sur les déboires des Lions Indomptables en Coupe du Monde. L’ancienne gloire du football camerounais n’a pas mâché ses mots et a pointé du doigt des dysfonctionnements récurrents qui, selon lui, empêchent l’équipe d’atteindre son plein potentiel.
Pour Joseph Antoine Bell, le Cameroun a toujours eu des joueurs de talent capables de rivaliser avec les meilleures nations du monde. Pourtant, les résultats ne suivent pas, notamment lors des Coupes du Monde. Il estime que ce n’est pas un problème de génération mais plutôt un manque de continuité et de vision à long terme.
« Les jeunes Camerounais veulent tellement réussir qu’ils se donnent à fond, mais ils n’ont presque jamais eu les dirigeants que leurs talents méritent. », a d’abord lâché Joseph Antoine Bell. Un constat amer qui rappelle les nombreuses tensions entre joueurs, sélectionneurs et instances dirigeantes du football camerounais.
L’ombre de Samuel Eto’o et une organisation à revoir
Depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT, les critiques fusent sur sa gestion. Cependant, Joseph Antoine Bell ne veut pas faire de l’ancien buteur du Barça le bouc émissaire de cette situation.
« Celui qui était à la CAN 2024 a été choisi par quelqu’un. Ce n’est pas un problème de Samuel Eto’o. », a-t-il dit. Pour lui, le mal est plus profond. Il souligne que le Cameroun traîne les mêmes lacunes depuis des décennies et que le problème dépasse largement un seul homme.
Une reconstruction déjà en marche ?
Malgré une CAN 2024 catastrophique, Bell note que l’équipe actuelle est en phase de reconstruction. Il entrevoit une lueur d’espoir, à condition que les erreurs du passé ne se répètent pas.
« Aujourd’hui, notre équipe du Cameroun, après la débâcle de 2024, est en reconstruction. Et elle est déjà nettement avancée. », ajoute Joseph Antoine Belle.
Les Lions Indomptables parviendront-ils enfin à redorer leur blason sur la scène internationale ? L’avenir nous le dira, mais une chose est certaine : sans une gestion plus cohérente, le Cameroun risque de rester un éternel outsider.
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