Le parcours de la Côte d’Ivoire dans cette Coupe d’Afrique des Nations est rien de moins qu’un conte de fées. De ce fait, Franck Kessié réagit à cette victoire.
Après avoir été éliminés à l’issue de leur dernier match de groupe, un coup de théâtre sous forme de victoire du Maroc leur a offert un sursis. S’en est suivi un parcours miraculeux jusqu’en huitièmes de finale, et maintenant, contre toute attente, les Éléphants se retrouvent en finale, jouant à domicile. Bien que le match de demi-finale contre la République Démocratique du Congo (victoire 1-0) ait été géré avec un peu plus de maîtrise que les précédents, le scénario reste incroyable.
Aucune équipe n’avait jamais réussi à se hisser en finale de la CAN après avoir subi deux défaites lors de la phase de groupes. Depuis 1990, aucune formation n’avait atteint un tel niveau de la compétition après avoir encaissé une défaite par quatre buts d’écart au cours du tournoi. De plus, il est sans précédent qu’une équipe parvienne à la dernière étape après avoir changé d’entraîneur en plein milieu de la compétition. La Côte d’Ivoire défie les probabilités dans un tournoi qui l’a d’abord vue éliminée, puis miraculeusement ressuscitée, pour finalement la propulser en finale contre le Nigeria, repoussant ainsi les frontières du possible.
Il semble qu’il n’y ait plus d’obstacle insurmontable pour ces Éléphants, qui furent hués et considérés comme hors course après une défaite cinglante contre la Guinée Équatoriale (0-4), mais qui ont été réhabilités grâce à la victoire du Maroc sur la Zambie. Franck Kessié avait alors décrit cette défaite comme une « honte nationale ». Ce mercredi, après une victoire en demi-finale contre le Congo (1-0), il a revisité cette incroyable saga au micro de BeIn Sports : « Dans le football, quand tu as 5% de chances, il faut croire à la victoire« , apprécie l’ex-milieu de terrain de l’AC Milan. « Nous sommes passés de la position des pires à celle des meilleurs en quelques jours. Il ne faut pas s’arrêter là. Nous devons aller de l’avant, passant de pires à héros nationaux. »
Un but chanceux de Haller, résultant d’une frappe qui semblait manquée, a été suffisant pour venir à bout d’une équipe congolaise aux capacités offensives restreintes. Qu’est-ce qui pourrait maintenant stopper cet ensemble d’individus déterminés ? Le Nigeria ? « C’est une nation de football très respectée et une équipe impressionnante, » admet Kessié. « Mais la Côte d’Ivoire est toujours en compétition. » De manière inattendue mais plus déterminée que jamais.
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