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« Le surnom n’a jamais joué », Gildas Adimou avertit le Bénin qui veut changer le sobriquet « Écureuil »

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Des Écureuils, le Bénin pourrait passer aux Guépards dans les mois à venir. C’est un souhait émis par le président de la Fédération Béninoise de Football (FBF) à la dernière assemblée élective à Porto Novo afin de permettre à l’équipe nationale d’être plus compétitive.

C’est la question qui taraude les esprits. Le surnom d’une sélection peut-il influer sur les résultats d’une sélection nationale ? Cette question a été répondu par notre expert Gildas Adimou.

Journaliste béninois sur le site Zamantimes.com, Gildas a donné son avis sur le sujet. Pour lui, le surnom d’une sélection est loin d’avoir une influence sur ses performances. Mais bien avant, il fait une précision qui en vaut la chandelle.

« Le Bénin n’a pas encore changé de sobriquet »

« D’abord, je voudrais rectifier cela. Le Bénin n’a pas encore changé de sobriquet jusqu’à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes. C’est un souhait du président de la fédération béninoise de football qui a déposé une demande auprès du ministère des sports selon ses dires lors de la dernière assemblée générale élective du 20 Août 2022 qui l’a reconduit à la tête du football béninois pour les quatre prochaines années. Ceci étant,rien n’est encore officiel jusqu’à ce jour ».

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« Le surnom n’a jamais joué »

« Maintenant est ce que le nom influe-t-il la performance ? Je ne pense pas. Le football béninois a plus urgent que ça, on a tellement de chantiers sur lesquels on doit se pencher. Et les dirigeants à divers niveaux le savent. Le moment n’est pas propice à un quelconque changement de surnom. D’ailleurs ça n’a jamais joué, le surnom n’a jamais servi à quelque dans le football. »

« Il y a quelques années quand vous entendez la Côte d’Ivoire, le Cameroun, l’Égypte sur le continent, vous pouvez commencer par faire vos prières. Mais aujourd’hui, il y a un nivellement terrible des valeurs sur le continent où la hiérarchie n’existe plus pratiquement, ça se décide sur le terrain. Ça voudra dire que le surnom n’a pas d’influence. Et l’exemple que tout le monde connaît et qui illustre bien, c’est la France. La génération Zidane, Karembeu, Deschamps, Blanc, Petit, Thuram et autres ont remporté leur première coupe du monde en 98 avec comme sobriquet le coq et mieux, cette génération de Mbappé, Pogba, Griezmann, Pavard, Lloris, Kanté a remporté la coupe du monde 2018 avec comme surnom les Bleus. Bien, un coq et une couleur ont remporté une coupe du monde, allez-y comprendre quelque chose. »

« L’un mis dans l’autre, les dirigeants savent que le problème du football béninois est ailleurs, le surnom n’a jamais rien apporté encore aujourd’hui où le football se joue plus sur le terrain qu’ailleurs. Continuons à travailler, ils sont ambitieux mais cette sortie pour le changement de sobriquet était une belle bourde ».

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