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Ramy Bensebaini : « C’est dur de jouer devant zéro personne, d’avoir l’envie… « 

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Alors que la Liga et la Premier League vont bientôt reprendre, l’Algérien Ramy Bensebaini raconte, dans un interview accordé à BBC Afrique, la reprise post-Covid de la Bundesliga, un championnat allemand où il s’est parfaitement intégré dans la foulée de sa victoire à la CAN.

 

Interrogé sur la reprise de la Bundesliga, Bensebaini est revenu sur les conditions de jeu particulières qui entourent ce retour du championnat allemand : « Tu as comme l’impression de jouer un match amical, c’est dur de jouer devant zéro personne, d’avoir l’envie mais on est obligés d’être à fond. Personnellement, ce n’est pas la première fois que je joue à huis clos. Forcément, on ne se sent pas comme à la maison mais c’est pareil pour tout le monde ».

 

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L’international algérien a ensuite parlé de la différence entre la France et l’Allemagne et de la discipline qui règne au Borussia : « J’ai l’impression que tout est plus carré en Allemagne qu’en France. Au début, je suis arrivé deux ou trois fois en retard et le coach (Marco Rose) m’a dit « Ici tu n’es pas en France, tu es en Allemagne ». Même si je lui ai expliqué qu’il y avait du trafic, il m’a dit que « ce n’est pas (son) problème, si tu dois sortir une heure avant tu sors une heure avant » ».

 

L’ancien du Paradou est également revenu sur sa prompte intégration , – « il y a pas mal de Français ou francophones (les Français Alassane Pléa, Marcus Thuram et Mamadou Doucouré ainsi que le Guinéen Ibrahima Traoré), ça m’a beaucoup aidé à m’intégrer dans le groupe » -, le joueur de 25 ans s’est découvert une nouvelle vocation de joueur décisif.

« Je savais que j’allais avoir ma chance et que j’allais jouer. Mais dire que je me voyais avec 5 buts et 3 passes décisives, je n’y aurais pas cru. Ce n’est pas fini, si je peux piquer encore deux buts pourquoi pas » »

 

L’ancien rennais a conclu son interview en évoquant la CAN et l’impacte qu’elle a eu sur les supporters algériens : « Tout le monde sait que le foot en Algérie, les gens ne vivent que pour ça et leur ramener une CAN ça a été le plus beau cadeau qu’ils pouvaient avoir. Malgré tous les problèmes qu’on a en Algérie, les gens arrivaient à oublier ». 

« Tu gagnes une CAN, tu arrives dans un nouveau club dans un nouveau championnat mieux qu’en France, tu passes une étape en fait. Ça joue beaucoup sur ton CV. La CAN, ça m’a beaucoup aidé comme un déclic »

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