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Sénégal : Une carrière en club ? La réponse inattendue d’Aliou Cissé

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L’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal, Aliou Cissé, s’est exprimé concernant l’éventualité d’une carrière en club après avoir entraîné les Lions.

Intervenant dans l’émission Génération After sur RMC mardi, Aliou Cissé a partagé ses pensées sur la possibilité de se lancer dans une carrière d’entraîneur de club à l’avenir. Il est important de noter que le coach de 48 ans n’a jamais dirigé de club ni d’équipe première avant d’escalader les rangs avec la sélection nationale, prenant ses fonctions en mars 2015. Sa seule expérience en tant qu’assistant s’est déroulée à Louhans-Cuiseaux en National 3, de 2010 à 2012.

Une carrière en club ? La réponse inattendue d'Aliou Cissé

« Les possibilités n’ont pas fait défaut »

Tandis qu’il assure sa présence continue à la tête des Lions avec un récent renouvellement de contrat jusqu’à la CAN 2025 au Maroc, l’ex-milieu de terrain du PSG n’écarte pas l’idée d’entraîner un club par la suite. « Prendre en main une équipe à l’étranger ? C’est une possibilité. Pour le moment, mon engagement est avec le Sénégal, mais cela ne m’a pas empêché de recevoir des offres intéressantes« , a admis l’intéressé lui-même.

« Des propositions sont venues par le passé et d’autres viendront à l’avenir, a-t-il ajouté. Dans le football, rien n’est jamais sûr. Je suis un professionnel. Je me sens bien avec le Sénégal, avec qui nous avons des buts très ambitieux à atteindre. Seul l’avenir nous le dira. Je ne suis absolument pas opposé à l’idée d’entraîner un club à l’avenir. Faire partie d’un club enrichirait mon expérience. Jusqu’ici, j’ai considéré cela comme une option. Diriger un club serait une nouvelle aventure, et cela me permettrait de montrer ce dont je suis capable. »

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D’après les conditions de son récent contrat avec la Fédération Sénégalaise de Football (FSF), Aliou Cissé bénéficiera d’une extension automatique si les objectifs fixés pour la CAN 2025 sont atteints. Conservé à son poste malgré l’élimination précoce en tant que champion en titre lors de la CAN en Côte d’Ivoire, le natif de Ziguinchor pourrait ne pas se remettre d’un autre échec. Une telle situation pourrait davantage ouvrir la voie à son premier poste d’entraîneur dans un club.

La CAN 2025 plutôt que la Coupe du Monde?

Dans le cadre de cette captivante émission, Aliou Cissé a dû choisir entre réaliser un parcours exceptionnel à la Coupe du Monde, à l’instar de celui du Maroc au Qatar en 2022, et remporter la prochaine Coupe d’Afrique prévue pour 2025. Sans hésiter, l’entraîneur de l’équipe des Lions de la Teranga a opté pour le tournoi phare du continent africain, le trouvant à la fois captivant et unique.

La CAN 2025 plutôt que la Coupe du Monde?

« Gagner la CAN 2025, » a-t-il choisi sans hésitation avant de s’expliquer. « La CAN, c’est spécial. Même si tu gagnes une Coupe du Monde, la CAN reste quelque chose de très spécial. Maintenant avec la Coupe du Monde, je sais qu’une équipe va la gagner dans le futur, c’est clair. Avec cette génération là (celle de Sadio Mané) qui arrive à son terme, ce sera bien de sortir par la grande porte. Et la grande porte en réalité, c’est d’abord de se qualifier pour la CAN 2025, faire une bonne compétition et essayer de ramener cette Coupe qui nous a échappé en Côte d’Ivoire.« 

Le choix de Cissé est sans équivoque. Cependant, il reste à voir si la majorité des Sénégalais partagent l’opinion de leur sélectionneur. La Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a son charme, mais la Coupe du Monde possède une allure véritablement extraordinaire, comme nous le reconnaissons tous.

Quant à l’opinion sur le choix du sélectionneur sénégalais, cela dépend de la perspective. D’une part, privilégier la CAN souligne l’importance de la suprématie continentale et la fierté nationale qui en découle. D’autre part, aspirer à un succès mondial à la Coupe du Monde met en lumière le désir de reconnaissance et de compétitivité sur la scène internationale. Le choix de Cissé reflète peut-être une concentration sur des objectifs plus immédiats et réalisables, tout en valorisant la compétition qui résonne le plus profondément avec les racines et l’identité africaine.

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