L’Arabie Saoudite a fait un carton cet été, sur le marché des transferts. Plusieurs clubs de la Saudi Pro League, réunis autour d’un fond d’investissement, ont réussi à recruter plusieurs grandes stars du football européen. Cristiano Ronaldo l’hiver dernier, puis Karim Benzema, Ngolo Kanté, Neymar, Sadio Mané, Kalidou Koulibaly, Gabri Veiga, Roberto Firmino et plusieurs autres joueurs ont décidé de rejoindre les sirènes saoudiennes et les salaires princiers.
Cette situation, cependant, ne plait pas beaucoup à Rodri. Le milieu de terrain de Manchester City, interrogé par le Manchester Evening News, a demandé aux principales instances dirigeantes du football, en l’occurrence la FIFA et l’UEFA, d’agir pour mettre un frein à cette situation. Pour lui, un moyen doit être trouvé pour empêcher la saignée et la fuite des talents.
Rodri interpelle les instances pour mettre un frein à l’Arabie Saoudite
« De toute évidence, le football européen perd avec cette situation et c’est une opinion très particulière des joueurs qui décident de participer à ces ligues. C’est tout à fait compréhensible en raison du nombre de joueurs. l’argent qu’ils offrent. Je pense que c’est une question personnelle que chacun doit décider par lui-même », a d’abord déclaré Rodri.
« Nous, Européens, n’aimons pas vraiment cela. Il faut contrôler d’une manière ou d’une autre cette fuite de talents, car au début, il semblait qu’il ne s’agissait que de vétérans au crépuscule de leur carrière, mais il y a maintenant des jeunes qui partent. Ils sont des décisions respectables, mais ceux qui agissent doivent contrôler cette situation », a ajouté le milieu de terrain de Manchester City, recruté 70 millions à l’Atletico Madrid il y a quelques saisons.
[totalpoll id= »794558″]Une déclaration qui sonne comme une alerte envers les dirigeants pour prendre des décisions et permettre à l’Europe de continuer à toujours de dominer le football mondial. Mais après ce mercato plus que réussi, l’Arabie Saoudite ne se laissera pas faire et risque de revenir avec beaucoup plus de force… et d’argent.
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