Aujourd’hui au sommet, Francis Ngannou a eu un passé difficile au Cameroun qu’il n’est pas prêt d’oublier. Via Club Shay Shay, il s’est de nouveau ouvert sur ce moment compliqué de sa vie.
L’ancien champion poids lourd de l’UFC est aujourd’hui une figure emblématique du sport mondial. Cependant, derrière les projecteurs et les ceintures de champion, se cache l’histoire d’un homme marqué par un passé difficile dans son Cameroun natal, un passé qu’il n’est pas prêt d’oublier. Né dans la pauvreté, Francis Ngannou a grandi dans un village où les opportunités étaient rares et les défis quotidiens. Entre de petits boulots et les mines de sable de sa région, l’actuel numéro 10 des meilleurs poids lourd au monde en boxe anglaise a vécu des moments pas du tout enviables.
« Ma vie au Cameroun était dure, très dure«
Loin d’abdiquer, le Predator est passé par tous les moyens pour atteindre le niveau que très peu atteignent dans le monde entier. Source d’inspiration pour de nombreux jeunes au Cameroun et à travers le monde, le récent adversaire de Tyson Fury ne manque aucune occasion pour évoquer sa vie digne d’un script de film hollywoodien. Dans une récente interview avec Club Shay Shay, Francis Ngannou s’est ouvert sur les difficultés qu’il a dû surmonter. « Ma vie au Cameroun était dure, très dure. Si je pouvais revenir en arrière, je ne choisirais jamais cette vie. Mais au final, cette enfance m’a servi, car c’était exactement ce dont j’avais besoin pour arriver là où j’en suis aujourd’hui », a-t-il confié.
Ces mots résonnent avec une force particulière, venant d’un homme qui a littéralement combattu pour changer son destin. Un mal pour un bien dit-on finalement avec le natif de Batié qui, grâce à sa vie difficile au Cameroun, est l’homme le plus dangereux au monde actuellement, notamment dans les sports de combats.
[totalpoll id= »794558″]Les décisions fracassantes pour changer le destin
Le chemin vers le sommet n’a pas été facile. Ngannou a dû faire face à de nombreux obstacles, y compris le manque de ressources et d’entraînement adéquat. Mais son incroyable éthique de travail et sa volonté de réussir ont finalement porté leurs fruits. En 2021, il a atteint le sommet de l’UFC en devenant le champion poids lourd, un titre qu’il a défendu jusqu’à son départ de l’organisation de Dana White en début d’année. Cette décision lui a d’ailleurs valu d’énormes critiques. Cependant, aujourd’hui, il a encore réussi à fermer la bouche de ceux qui estimaient que sa forte personnalité ne lui amènerait pas loin.
« C’était une décision… si cela ne tenait qu’à moi, je n’aurais pas pris cette décision. La situation m’a poussé à prendre cette décision, mais ce n’était pas quelque chose que j’attendais ou que je pensais. J’en suis arrivé au point où j’ai réalisé que pour mon meilleur intérêt, je devais prendre la bonne décision pour moi-même et c’était une bonne décision pour moi. (…) J’avais un contrat dans lequel je n’avais aucune influence, aucun pouvoir. Avec personne pour défendre mes intérêts », révélait le protégé de Mike Tyson.
L’avenir désormais radieux pour Ngannou
Avec beaucoup plus de liberté, Francis Ngannou s’est refait une santé financière loin de l’UFC. Multimilliardaire en FCFA et millionnaire en dollars, il va d’ailleurs accroître sa richesse dans les prochains mois grâce à ses combats à venir. S’il n’attend que huit combats environ avant de prendre sa retraite sportive, le combattant de 37 ans va empocher énormément de gains dans l’avenir.
En regardant en arrière, Ngannou pourrait ne pas atteindre ce niveau actuel sans son passé difficile qui est aujourd’hui un catalyseur pour sa réussite. « Chaque coup que j’ai pris dans la vie m’a préparé pour les coups que je donne maintenant », dit-il souvent.
Francis Ngannou est plus qu’un champion ; il est le symbole de la possibilité de surmonter l’adversité. Que ce soit Deontay Wilder, Anthony Joshua qu’il vient de défier et Tyson Fury qu’il attend pour la revanche du combat de l’année tenu le 28 octobre dernier en Arabie Saoudite, il va falloir être prêt pour avoir un Predator plus fort que jamais.
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