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Pascal Siakam : « Excités à l’idée de s’attaquer à un autre titre »

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Toronto ne sera pas la seule équipe NBA de l’histoire à être restée championne “pendant 2 ans”. La reprise de la saison 2019-20 est attendue fin juillet (le plan de retour sera officiellement annoncé par Adam Silver ce jeudi) et les Raptors, 2èmes à l’Est (46-18) malgré un nombre important de blessures au cours de la saison, pourront donc défendre leur titre en playoffs.

« Évidemment on n’a pas envie de voir notre saison gâchée après tous nos efforts, surtout après tout ce qu’on a traversé avec les blessures, tout le travail qu’on a fourni collectivement, les matchs qu’on n’était pas censés gagner mais qu’on a gagné quand même… On n’a pas envie que ça se termine comme ça, on veut pouvoir jouer et continuer à avancer, j’espère que ça pourra être le cas, on est excités à l’idée de s’attaquer à un autre titre. » Pascal Siakam

Aux États-Unis depuis 2013, Siakam a vécu son arrivée aux US (il avait 16 ans à l’époque), où il s’est soudain retrouvé comme faisant partie d’une « minorité », comme un “choc”.

« Quand tu vas dans un magasin, les gens te regardent un peu différemment et se demandent si tu vas acheter quelque chose, ils t’observent un peu… Ça n’arriverait définitivement pas d’où je viens (Douala au Cameroun). Ce qui est triste pour moi c’est de réussir à normaliser ça. Tu dois accepter le fait que les gens vont te regarder un peu bizarrement. C’est triste de devoir programmer son esprit pour penser comme ça, mais c’est le pays dans lequel nous vivons. Chez moi j’avais l’habitude de faire partie d’une majorité de gens qui me ressemblent. Je savais ce qui allait arriver. Mais le vivre directement ça a été très étrange. C’est une culture différente. » Pascal Siakam

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Le champion 2019 et All-Star 2020 a également réagi aux manifestations dénonçant le racisme et les violences policières à travers le pays suite à la mort de George Floyd, tué par un officier de police à Minneapolis la semaine dernière.

« On ne parle pas assez de ces choses-là, alors qu’on devrait. On ne peut plus éviter ces discussions, il est temps de parler de ces problèmes. C’est quelque chose qui existe et je suis désolé de le dire mais si vous ne le voyez pas c’est que vous devez être aveugle. » Pascal Siakam

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