À quelques heures du coup d’envoi de la Coupe du monde féminine prévue en Australie et en Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août 2023, les médias locaux néo-zélandais, repris par Le Monde, rapportent qu’une fusillade a éclaté ce jeudi matin au centre d’Auckland.
Le drame s’est déroulé sur un chantier de construction. L’incident a causé six blessés et trois décès, y compris celui du tireur qui a été maîtrisé par les autorités selon une source policière locale. Malgré cette tragédie, le Premier ministre de Nouvelle-Zélande, Chris Hipkins, a affirmé qu’il n’y avait plus de menace pour la sécurité nationale et que le Mondial 2023 se déroulerait comme prévu.
«Le niveau de menace pour la sécurité nationale de Nouvelle-Zélande n’a pas changé. La police a neutralisé la menace et ne recherche personne d’autre en lien avec la fusillade. Le gouvernement a discuté avec les organisateurs de la Coupe du monde féminine FIFA 2023, et le tournoi aura bien lieu», a déclaré le représentant politique néo-zélandais.
«Les médias locaux nous ont finalement informés»
Les équipes nationales participantes à la Coupe du monde féminine et leur personnel, logeant à Auckland, la ville la plus peuplée du pays, sont sains et saufs. Cependant, elles ont été choqués par ce malencontreux événement.
«Nous avons été réveillés par un hélicoptère et un grand nombre de véhicules d’urgence. Au début, nous ne savions pas ce qui se passait, mais la télévision et les médias locaux nous ont finalement informés. Tout le monde semble calme, et nous nous préparons normalement pour le match de ce soir. Ensuite, nous devrons peut-être nous adapter s’il y a des instructions de la part des autorités», a témoigné la capitaine de l’équipe norvégienne, Maren Mjelde, qui affrontera la Nouvelle-Zélande aujourd’hui à l’Eden Park lors du match d’ouverture de la Coupe du monde féminine.
À quelques heures de l'ouverture du mondial féminin de #football, une fusillade a éclaté en Nouvelle-Zélande.
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) July 20, 2023
Deux personnes au moins ont été tuées à #Auckland pic.twitter.com/Oqnp55OSOC
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