Joseph Antoine Bell, ancien gardien de but camerounais a laissé des empreintes en Ligue 1.
Lors d’un entretien accordé au groupe Dream Team Sports du Bénin, l’ancien gardien de but de Saint-Etienne et de l’OM s’est venu de la période où il était le meilleur gardien du championnat français.
Être la référence
“On dit souvent, arrivé au sommet n’est probablement pas le plus difficile c’est si maintenir qui est difficile. Si tu es classé un jour ayant fait un bon match c’est une chose, mais fait pour toute une saison c’est une autre chose. Et ensuite fait des saisons entières et rester meilleur gardien français championnat après championnat, être la référence.”
[totalpoll id= »794558″]Premier oscar en 1990
“Vous ne pouvez pas imaginer à l’époque moi j’ai joué, d’abord les blancs ne pensaient pas qu’un noir pourrait être un bon gardien de but. Ensuite arrivé en France, qu’on ose dire un jour que vous êtes meilleur que le gardien de but de l’équipe de France, ce n’est pas du n’importe quoi ! Le premier oscar jamais distribué en France a été reçu par Joseph Antoine Bell et le meilleur gardien en 1990. Les gens qui n’ont jamais admis que les noirs faisaient quelques choses puissent dire que le meilleur gardien de leur championnat, c’est un étranger! C’est quelque chose.”
Il faut être persévérant
“Il faut pouvoir durer dans le temps et pour ça, il faut avoir de la qualité, pas uniquement de la qualité d’un gardien mais des qualités d’un homme parcequ’il faut persévérer. Et ça, c’est pas des qualités d’un gardien de but.”
La vérité
“L’excellence absolue c’est d’avoir la qualité de quelqu’un qui dit la vérité, c’est pas d’avoir un peu d’ego pour être bon sur un match. Être meilleur c’est de vouloir rendre service tout temps”, a-t-il conclu.
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