10) Youri Djorkaeff (33 ans, 11 mois, 14 jours)
Peut-être embellissait-il la vérité en suggérant que Gerard Houllier et Sir Alex Ferguson avaient sollicité ses services après une amère séparation avec Kaiserslautern début 2002.
Mais Youri Djorkaeff, qui a marqué moins pour le club de Bundesliga en demi-finale de la Coupe UEFA un an plus tôt, s’est en effet retrouvé dans le nord-ouest de l’Angleterre au crépuscule d’une belle carrière.
Un déménagement à Bolton a été conçu pour assurer une fin de conte de fées à près de dix ans en tant qu’international qui l’a vu et la France dominer à la fois le continent et le globe. Il n’avait pas besoin de s’inquiéter – le Français a commencé le match d’ouverture d’une désastreuse Coupe du monde 2002 en Corée du Sud et au Japon et n’a joué que neuf minutes après – mais l’ironie est que cela a ressuscité une carrière de club en difficulté.
[totalpoll id= »794558″]Djorkaeff a relevé le défi de garder Bolton dans ses premiers mois de Premier League, puis à nouveau en 2002/03. Les finitions 16e et 17e ont précédé une saison dernière mémorable vers le sommet, marquant dix fois pour assurer la huitième place et une finale de la Coupe de la Ligue alors que cette équipe emblématique approchait de son zénith, en grande partie grâce à un joueur qui a fait ses débuts professionnels lorsque Bolton était. languissant dans le troisième niveau.
9) Jurgen Klinsmann (30 ans, 21 jours)
Alors que le football anglais continue de lutter pour se détacher de 1966, 1986 et 1990, considérez à quel point tout sentiment d’injustice – et à quelle hauteur était ce cheval collectif de pays – en 1994. Jurgen Klinsmann, dont le plongeon et le post-plaquage inconvenants s’épanouissent pour orner Pedro Monzon, avec le premier carton rouge de l’histoire de la finale de la Coupe du monde, n’a été accueilli sur ces côtes à bras ouverts par personne d’autre qu’Alan Sugar.
L’histoire de la façon dont il a désarmé une presse suspecte lors de sa première conférence a été souvent racontée. Ce qui a suivi a été une saison destructrice pour gagner non seulement le cœur des fans de Tottenham mais de toute la nation, 29 buts qui lui ont valu un transfert au Bayern Munich puis à Monaco avant son retour triomphant en tant que fils prodigue adopté a aidé à éviter la relégation en 1998. Klinsmann a plongé tête première dans le coucher du soleil, prenant sa retraite à l’aube de son 34e anniversaire avec six buts lors de ses trois derniers matchs à Tottenham, sa réputation étant complètement réhabilitée et renforcée. Jay Goppingen a des affiches Klinsmann sur le mur de sa chambre.
8) Zlatan Ibrahimovic (34 ans, 10 mois, 11 jours)
«Comme je l’ai dit quand j’étais en Angleterre, tu as de la chance de ne pas être venu il y a 10 ans, car si j’avais fait ce que j’ai fait à 35 ans, imaginez-le si j’avais 25 ans. Alors ça aurait été une autre histoire . Je suis venu là-bas et ils ont dit que j’étais venu en fauteuil roulant. Tous les gens qui ont parlé, dans toute la Premier League, je les ai mis en fauteuil roulant. C’est ce que j’ai fait. »
L’humilité qui a sous-tendu toute la carrière de Zlatan Ibrahimovic n’était pas plus présente que lorsqu’il se remémorait sa seule saison en Premier League. Le Suédois a en effet été radié par beaucoup en raison de son âge à son arrivée à l’été 2016, mais 28 buts en 46 matchs parlaient de lui-même, comme s’il avait jamais eu besoin de quelque chose ou de quelqu’un pour le faire. Avec dix buts lors de ses six premiers matchs de Serie A pour le Milan invaincu à 39 ans cette saison, son tour de fête inspire toujours une admiration frustrée.
7) Tugay (31 ans, 15 jours)
La légende raconte que Steven Gerrard, à l’origine d’un retour historique de la finale de la Ligue des champions 18 mois plus tôt, est toujours à la recherche de Tugay Kerimoglu. Un step-over et un shimmy put ont été payés au capitaine de Liverpool le lendemain de Noël 2006 avant qu’une passe sensationnelle ne libère Morten Gamst Pedersen pour aider le but gagnant de Benni McCarthy. Tugay, comme pour une grande partie de ce que Blackburn a produit tout au long des années 2000, était l’architecte négligé au cœur de tout cela.
Un mois plus tôt, le joueur de 36 ans a testé l’intégrité structurelle des filets à Ewood Park avec un coup de foudre contre Tottenham, après avoir gagné les éloges apparents d’un Ferguson adorable la semaine précédente. Alors que les frappes à longue portée étaient très certainement le point fort de Tugay, cela ne rend pas service à l’éclat d’un milieu de terrain autrefois décrit par Mark Noble comme son adversaire «le plus dur» après avoir été «dupé» par «ses cheveux grisonnants». Mark Hughes était heureusement un peu moins réticent avec ses compliments: « Les gens me disent: » Ne souhaitez-vous pas qu’il ait dix ans de moins? « Ma réponse est non, car s’il l’était, il serait à Barcelone. »
6) Ruud Gullit (32 ans, 11 mois, 18 jours)
L’accusation immédiatement portée contre Ruud Gullit était d’avoir accepté la chance de terminer sa carrière de joueur dans la capitale anglaise en raison de l’argent et de la musique proposés. « Quelqu’un a mal pris les choses parce que j’ai plaisanté en disant que s’il y avait un bon concert de soul à Londres, je ne serais pas disponible », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé si c’était vrai, il choisirait les matchs qu’il jouait pour Chelsea.
Le Néerlandais a passé l’automne de sa carrière à produire des performances qui pourraient être jouées dans un tel contexte. Donc, avant le match et ses coéquipiers, il y avait Gullit en tant que balayeur – « Je prenais une balle difficile, la contrôlais, faisais de l’espace et jouais une bonne balle devant l’arrière droit … sauf qu’il ne voulait pas cette passe » – ce manager Glenn Hoddle a acquiescé et l’a transféré au milieu de terrain. Ni Chelsea ni la Premier League n’étaient prêts à l’époque pour un tel pionnier. Ces 48 matchs de haut vol en Angleterre étaient à la fois manne du ciel et cruellement finis.
5) Wes Morgan (30 ans, 6 mois, 26 jours)
Dans le panthéon des attaquants de Premier League ayant joué chaque minute d’une campagne victorieuse, Wes Morgan est patiemment aux côtés de Gary Pallister, John Terry, Cesar Azpilicueta et Virgil van Dijk. Réduisez davantage le champ et seul Terry peut également prétendre avoir porté le brassard de capitaine en même temps.
Morgan est la valeur aberrante incontestable ici, signée par son club une semaine après avoir eu 28 ans mais devant attendre son année marquante pour une première fissure en Premier League après sa promotion. Il a fallu quelques mois à Leicester et à leur leader – « Baloo off The Jungle Book », selon Claudio Ranieri – pour s’adapter au défi, mais lui et eux n’ont prospéré que depuis. Cette commande en Angleterre doit sûrement être en cours.
4) Claude Makelele (30 ans, 6 mois, 26 jours)
Silva n’est que le dernier d’une longue lignée d’importations plus anciennes de Stamford Bridge. C’est le détournement de voiture par Chelsea de la Bentley de Zinedine Zidane qui a jeté les bases sur lesquelles Roman Abramovich a construit son empire. La « batterie » qui a alimenté l’équipe de transition de Ranieri est devenue la plaque tournante des champions de José Mourinho – et le fléau des Ferdinand.
« La pire chose qui soit arrivée dans cette ligue a été Claude Makelele », a déclaré un jour l’ancien entraîneur de Tottenham, publiant sa haine pour la détention de milieux de terrain. Mais la prolifération des joueurs dans cette position était un cas classique de copie des devoirs de l’enfant le plus brillant de la classe, mais incapable de montrer le travail. Le rôle éponyme de Makelele a toujours été plus que celui de simple bouclier défensif, comme Chris Coleman s’est avéré un succès surprenant en mars 2006. Les attaques de Chelsea pouvaient généralement être retracées aux mêmes pieds que les assauts de l’opposition se sont effondrés. Les Blues ont remporté deux titres de Premier League lors de ses trois premières saisons; Le Real Madrid a passé quatre ans sans couronne de la Liga lors de sa vente.
3) Jens Lehmann (33 ans, 9 mois, 6 jours)
Pendant plus d’une décennie, Arsenal n’a pas eu à se préoccuper de frivolités telles que la signature d’un gardien de but partant. Cela ne les a pas empêchés d’essayer – bonjour, Richard Wright – mais David Seaman a ignoré même le concept de la spéculation de transfert de Sébastien Frey pour conserver les gants de son arrivée en 1990 dans le nord de Londres à son éventuel départ en 2003. Quand Arsène Wenger l’a finalement fait. doit remplacer son lieutenant le plus fidèle, il est à peine allé avec la jeunesse.
Jens Lehmann était son choix du champ gauche, un champion de Bundesliga de 32 ans dont les trois premières saisons à Arsenal ont chacune été définies par des compétitions différentes. 2003/04 a été la campagne au cours de laquelle il est devenu un Invincible de Premier League, 2004/05 a apporté l’héroïsme de la FA Cup et le record de la Ligue des Champions de 853 minutes sans concéder en route pour la finale 2006 tient toujours. Même si le retour de l’Allemand en 2011 a échoué de manière prévisible, il vaut la peine de se demander à quel point il serait en colère dans cette équipe actuelle.
2) Gianfranco Zola (30 ans, 4 mois, 11 jours)
« Il est apparu que Parme avait tenu à décharger Zola après qu’il se soit brouillé avec leur entraîneur, Carlo Ancelotti, et le club italien sera sans aucun doute très satisfait de ces frais pour un joueur de 30 ans », a rapporté un journal. sur l’accord qui a transformé Chelsea. Il n’est pas exagéré de dire qu’ils ne seraient pas là où ils sont maintenant sans l’apprenti Napoli de Diego Maradona.
Zola a changé la façon dont les gens percevaient le jeu britannique, un jeu auparavant fortifié par la force et la vitesse mais plié à la volonté d’un magicien de 5 pieds 6 pouces qui a en quelque sorte enterré une abondance de tours et de films dans ces manches courtes. Il était le «petit untel intelligent» de Ferguson. Raison d’investir de Roman Abramovich. Le génie captivant qui a aidé toute une génération de fans de Chelsea à rêver et rarement avec autre chose qu’un sourire radieux dans le processus. Il était aussi inestimable que 4,5 millions de livres sterling peuvent jamais l’être.
1) Edwin van der Sar (30 ans, 9 mois, 21 jours)
On pourrait supposer qu’Edwin van der Sar aurait soulevé un sourcil si on lui avait dit lors de son dévoilement de Fulham qu’il prendrait sa retraite dix ans plus tard en tant que quadruple champion de Premier League avec trois autres apparitions finales en Ligue des champions pour ajouter à sa victoire de 1995 avec Ajax. C’est pourtant lors de sa première conférence de presse qu’il a admis « le championnat n’est pas une ambition réaliste cette année » pour le club promu, avant d’ajouter: « Mais peut-être dans quatre ans ».
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