Carlo Ancelotti ne sera pas le futur sélectionneur du Brésil, sauf retournement de situation. Un échec attribué en grande partie à Florentino Pérez, le président du Real Madrid, intraitable durant les négociations.
C’est un véritable coup de théâtre pour le Real Madrid comme pour la Seleção : Carlo Ancelotti ne prendra pas les commandes de l’équipe nationale brésilienne. Alors que tout semblait acté pour voir l’Italien à la tête du Brésil, un revirement de dernière minute a mis un terme au projet. En cause ? La fermeté du Real Madrid et de son président Florentino Pérez.
D’après plusieurs médias fiables (Relevo, MARCA, AS), le club madrilène n’a pas du tout apprécié que son entraîneur se rende discrètement à Londres pour finaliser un accord avec la CBF, sans en informer sa direction. Selon Globo, cette démarche a provoqué la colère de Pérez, qui aurait décidé de bloquer toute sortie d’Ancelotti, exigeant qu’il aille au bout de son contrat, qui court jusqu’en 2026. Une réaction interprétée comme un message d’autorité du patron merengue.
La CBF refuse de payer une indemnité
Côté brésilien, la Fédération a préféré se retirer du dossier. Déjà affaiblie en interne et préoccupée par la situation sécuritaire du pays, la CBF ne souhaitait pas entrer en conflit ouvert avec Madrid. D’autant plus que la clause libératoire exigée par Ancelotti a fini de convaincre les dirigeants brésiliens de tourner la page. La CBF ne voulait pas payer, et le Real ne comptait pas non plus prendre en charge cette indemnité.
Ce retrait ouvre donc la voie à d’autres options pour la Seleção. Jorge Jesus, actuellement en fin de contrat avec Al-Hilal, apparaît désormais comme le favori pour occuper le poste. Quant à Carlo Ancelotti, une nouvelle opportunité pourrait se présenter à lui : selon MARCA, une offre mirobolante en provenance d’Arabie saoudite lui aurait été transmise, avec un salaire estimé à 50 millions d’euros par an.
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