Pour ses débuts en tant qu’entraîneur Patrick Vieira n’a pas été gâté. En 89 rencontres à la tête de l’OGC Nice, le champion du monde 1998 n’a comptabilisé que 35 victoires pour 33 défaites et 21 nuls. Avec en moyenne environ 39,8% de victoires, l’ancien international français fait moins bien que ses prédécesseurs Claude Puel (40,8% de succès entre 2012 et 2016) et Lucien Favre (43,5% de victoires entre 2016 et 2018). Un bilan négatif qui lui a valu logiquement un licenciement le 4 décembre 2020.
Après plusieurs mois au chômage, l’ancien milieu de terrain de l’AC Milan a reconnu avoir fait une introspection sur son travail à la tête du Gym, en consultant notamment son ancien entraîneur à Arsenal, en l’occurrence Arsène Wenger. Un entretien, selon lui, très constructif. « J’ai eu Arsène au téléphone. Et l’une des premières phrases qu’il a prononcées, c’est : ‘Tu n’es jamais un vrai entraîneur tant que tu ne t’es pas fait virer. On a discuté de comment il m’avait perçu de l’extérieur. Ça a été des discussions très constructives, comme toujours avec Arsène. Quand on se lance dans ce métier-là, il faut accepter l’idée qu’on va se faire virer à un moment ou à un autre. J’aurais préféré que ce soit un peu plus tard mais c’est arrivé, et ce qui est important pour moi, et j’en ai la certitude aujourd’hui, c’est que cette expérience m’a rendu et me rendra meilleur comme entraîneur. ».
Par ailleurs, le désormais ex-coach de l’OGC a confié qu’il veut retrouver un banc « au plus vite », tout en étant sûr que le projet qu’on lui proposera sera le bon et bâti sur la durée : « Quand on regarde bien ma carrière, les choix je les ai toujours faits pour durer. J’ai une certitude sur ce que j’ai envie de faire et la qualité d’entraîneur que je peux être. Oui, il y a eu des opportunités mais je sais que ce n’était pas le moment. Repartir tout de suite n’aurait pas eu de sens. Ce sentiment de revanche n’était pas le bon ressort. », a-t-il lâché dans les colonnes de L’ÉQUIPE.
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