Avant le match entre Naples et l’AC Milan (0-4) dimanche dernier, des supporters ont protesté devant le stade Diego-Armando-Maradona en raison du prix élevé des billets pour le quart de finale de la Ligue des champions contre l’AC Milan et des restrictions imposées sur l’entrée de banderoles et de drapeaux en tribune.
Suite à cette manifestation, les ultras napolitains sont restés silencieux pendant le match. Aurelio De Laurentiis a récemment défendu la politique tarifaire du club en réponse à ces protestations, selon des propos rapportés par la Gazzetta Dello Sport.
« Milan va encaisser plus de dix millions d’euros quand on va aller là-bas (à l’aller, le 12 avril) et nous, on arrivera peut-être à cinq millions (au retour, le 18 avril) », a affirmé le propriétaire du Napoli, interrogé en marge d’un colloque à Rome sur l’avenir des stades italiens.
Au sujet des restrictions sur les accessoires, l’homme d’affaires italien a eu des mots cinglants envers ses propres tifosi. « Ce ne sont pas de vrais supporters, ce sont des délinquants à qui on permet d’aller au stade, s’en prenant aux familles et aux vrais tifosi avec des incidents qui sont sous les yeux de tous. »
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