Un projet rapidement avorté. Lancée la semaine dernière, la Super League n’a duré que le temps de quelques heures. Face à la gronde des supporters un peu partout en Europe et la défection des clubs anglais, suivis par l’Atletico et les cadors italiens, les fondateurs n’ont eu d’autre choix que de faire machine arrière. En revanche, le Real Madrid et le FC Barcelone n’ont pas encore officiellement renoncé.
Et le club blaugrana vient de sortir du silence par la voix de son président, Joan Laporta.
« Nous sommes dans une situation de prudence. La Super League est une nécessité, mais ce sont les socios qui auront le dernier mot. (…) La Super League doit être une compétition attractive, basée sur les mérites sportifs », a lâché le patron du club catalan auprès de TV3.
Étranglé financièrement, le club espagnol n’a pas vraiment abdiqué. « Les grands clubs génèrent beaucoup de revenus et nous avons notre mot à dire sur leur répartition. (…) Nous faisons des investissements très importants, les salaires sont très élevés et il faut tenir compte de toutes ces considérations, en n’oubliant évidemment pas les mérites sportifs. (…) Nous avons besoin de meilleurs revenus pour que l’on continue à avoir un grand spectacle. Nous sommes les défenseurs des championnats nationaux et nous sommes ouverts à un dialogue ouvert avec l’UEFA. (…) Je crois qu’il y aura un accord. (…) Il y a eu des pressions sur certains clubs, mais le projet existe toujours », a-t-il conclu.
[totalpoll id= »794558″]Une position qui rejoint celle de Florentino Pérez, qui a martelé mercredi soir que le projet de la Super League n’est pas enterré.
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