Ilkay Gündogan, qui a fait ses débuts en tant que capitaine de l’Allemagne, s’est montré catégorique après la défaite 4-1 de son équipe à Wolfsburg. Ter Stegen, grâce à plusieurs arrêts de grande qualité, a empêché les Japonais de creuser l’écart.
Les débuts d’Ilkay Gündogan en tant que capitaine de l’Allemagne n’ont pas été de tout repos. Le milieu de terrain du FC Barcelone, à qui le sélectionneur Hans Flick a confié le brassard en l’absence de Manuel Neuer, se souviendra toujours de ses débuts en tant que capitaine. Ter Stegen, également titulaire et qui a pris le maillot numéro 1 en l’absence du gardien du Bayern, a encaissé quatre buts (1-4) lors du match amical contre le Japon, l’équipe qui avait déjà gâché les débuts de l’Allemagne lors de la dernière Coupe du monde au Qatar.
Les Allemands ont encaissé quatre buts, mais sans Ter Stegen, auteur de plusieurs belles interventions, le score aurait pu être encore plus lourd. A la 11e minute, le Madrilène Rüdiger, sur un but contre son camp, ouvrait la voie de la victoire pour le Japon à Wolfburg. Sané a égalisé, mais huit minutes plus tard, Ueda a porté le score à 1-2 à la fin de la première mi-temps. Le coup de grâce pour les Japonais a été donné dans les derniers instants de la partie. Asano à la 90e minute et Tanaka dans les arrêts de jeu ont scellé la victoire.
Gündogan ne se mord pas la langue
Après le match, Gündogan, au micro de RTL, n’a pas pris la défaite à la légère : « Les Japonais étaient tout simplement meilleurs aujourd’hui, tant en défense qu’en attaque. Ils ont joué, ils ont bien fait circuler le ballon, ils ont joué dans les bons espaces et ont créé beaucoup de buts. Nous devons réfléchir, nous devons le reconnaître. Nous commettons simplement trop d’erreurs individuelles. Nous devons accepter que nous ne sommes pas assez bons en ce moment« , a-t-il déclaré.
Gündogan a poursuivi en expliquant la mauvaise forme de l’Allemagne. « C’est évident, nous ne sommes pas assez bons. C’est la réalité. Nous pensons peut-être que nous sommes meilleurs que nous ne le sommes. C’est un jour très triste« , a-t-il admis.
Interrogé sur la continuité de Flick, mis en cause en Allemagne après la défaite, le milieu de terrain a répondu : « Oui, quand on voit sa motivation, les mots qu’il nous dit après le match. Mais à un moment donné, ce n’est pas seulement une question d’entraîneur, c’est aussi une question d’équipe« , a-t-il ajouté.0
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