Après Vinicius, la FIFA prend une nouvelle mesure forte contre le racisme (Officiel)

Vinicius Junior a lancé une vraie bataille contre le racisme dans le foot. Après son cas qui fait jaser, la FIFA prend des mesures fortes.

La lutte contre le racisme prend de nouvelles proportions intéressantes. Le récent cas de Vinicius Junior en Liga est sans doute la goutte qui fait déborder le vase chez la FIFA. Outre l’ailier madrilène, l’attaquant belge Romelu Lukaku a également subi ces attaques en Serie A et notamment après la finale de la Ligue des Champions.

Face à cette situation, la FIFA compte prendre les choses en main. Dans un communiqué officiel publié ce dimanche, l’organisation internationale a publié un rapport sur la base des conclusions de son outil de service de protection des réseaux sociaux. Ceci dans le cadre de la Journée internationale de la lutte contre les discours de haine. Grâce à cet outil, 19 600 posts de ce type sont déjà identifiés et signalés. Tous, pendant la dernière Coupe du monde 2022 notamment. Par ailleurs, 74% des cas de discrimination recueillis proviennent d’Europe ou de l’Amérique du Sud.

L’annonce d’un outil spécialisé pour mieux cibler les fautifs

«La discrimination est un acte criminel. Grâce à cet outil, nous identifions les auteurs et nous les signalons aux autorités afin qu’ils soient punis pour leurs actes. Nous attendons également que les plates-formes de réseaux sociaux prennent leurs responsabilités. Et nous soutiennent dans la lutte contre toutes les formes de discrimination. Notre position est claire : nous disons non à la discrimination», a affirmé le président de la FIFA, Gianni Infantino.

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Par ailleurs, le président de la FIFPRO, David Aganzo insiste sur l’importance de sévir désormais. «Si les chiffres et conclusions présentés dans ce rapport ne sont pas surprenants, ils restent extrêmement préoccupants. Il s’agit d’une vraie piqûre de rappel pour toutes les personnes impliquées dans notre sport. C’est pourquoi nous devons impérativement mettre en place des mesures préventives ainsi que des solutions pour les joueurs, qui sont toujours plus confrontés à ce type de violences», a-t-il lancé.

Si la plupart des cas recueillis proviennent d’Europe ou d’Amérique du Sud, la FIFA signale qu’ils viennent de Twitter et Instagram. En insistant sur la collaboration des responsables de ces réseaux sociaux, la FIFA met la pression. Signalons entre autres que l’organisation de Gianni Infantino compte travailler avec les joueurs. C’est dans cette perspective que la FIFA nommait tout récemment Vinicius Junior à la tête d’un regroupement. Ensemble, le groupe de travail fera des propositions concrètes dans la lutte contre ce fléau qui avilit le football.