Une légende écossaise tire la sonnette d’alarme sur l’attitude du milieu du Real Madrid, Jude Bellingham et prend l’ailier du Barça Lamine Yamal comme contre-modèle.
La première saison de Jude Bellingham sous les couleurs du Real Madrid avait tout d’un conte de fée. Buteur à répétition, joueur-clé des succès madrilènes, chouchou des supporters. Mais le décor s’est peu à peu fissuré. Et c’est depuis l’Angleterre que la critique la plus mordante est tombée.
Graeme Souness, ancienne icône de Liverpool et observateur avisé du football européen, n’a pas mâché ses mots dans sa chronique pour le Daily Mail. S’il reconnaît le talent indiscutable du jeune milieu anglais, il s’inquiète profondément de son comportement depuis quelques mois. « Regarder Bellingham au Real Madrid récemment m’a inquiété. Il ne m’écoute plus », écrit-il avec une franchise glaciale.
Souness pointe du doigt l’attitude parfois provocatrice de l’ancien joueur du Borussia Dortmund, notamment ses interactions houleuses avec les arbitres. « Il s’est attiré des ennuis inutiles. Aucun remords. Aucune remise en question. C’est inquiétant à son âge », estime-t-il. Dans cette critique, ce n’est pas seulement Bellingham que le consultant vise. Il adresse aussi un message plus large, à destination d’une autre étoile montante : Lamine Yamal.
Lamine Yamal en contre-modèle
À seulement 17 ans, l’ailier du FC Barcelone éblouit les pelouses d’Europe par sa maturité et ses performances. Une fraîcheur que Souness ne retrouve plus chez Bellingham. « Lamine Yamal prend des décisions que l’on attendrait de joueurs beaucoup plus âgés. C’est exactement ce que Jude devrait redevenir : concentré, discipliné, au service du jeu. »
Pour l’ancien technicien de Newcastle, l’entourage joue un rôle-clé dans l’évolution de ces pépites. « Si Jude écoute les mauvaises personnes, il se perdra. Et c’est tout ce que je souhaite éviter à Yamal. » À travers cette tribune, Graeme Souness ne cherche pas à briser un talent. Bien au contraire. Il alerte. Il transmet. Avec ses mots francs, sans détour. Car dans l’ombre des projecteurs, le plus difficile pour un jeune joueur, ce n’est pas de briller. C’est de durer.
Et entre l’exubérance de Bellingham et la retenue de Yamal, deux chemins se dessinent. Reste à savoir lequel mène au sommet. Le vrai.
Laisser un commentaire