La capitale du Qatar, Doha a accueilli le 72e Congrès de la FIFA ce jeudi. Il y avait de fortes rumeurs concernant une exclusion ou sanction de la Russie. Mais aucune décision n’a été prise.
La question de l’exclusion, ou de la suspension de l’adhésion à l’USF au sein de la FIFA n’a pas été soulevée. L’instance n’a pas imposé de sanctions supplémentaires aux russes et n’a pas non plus tenu compte des restrictions sur les activités de transfert. Une partie importante du congrès a été un discours du président de la FIFA, Gianni Infantino. Au départ, le premier responsable a déploré la situation actuelle de l’Ukraine.
«Nous devons apprendre à vivre à nouveau ensemble. Si nous croyons que nos croyances sont meilleures et plus fortes, nous devons convaincre les autres. Mais nous devons les respecter, être tolérants envers tous. Et nous devons apprendre à nous entendre à nouveau. Je demande à tous ceux qui ont le pouvoir dans ce monde, à tous ceux qui ont des positions politiques importantes : s’il vous plaît, arrêtez les conflits. Pour nos enfants, pour notre avenir», a déclaré le Président de la FIFA.
La Russie s’en est bien sortie et même a reçu une bonne nouvelle. La FIFA a adopté quatre langues officielles pour ses activités à savoir l’anglais, le français, l’allemand et l’espagnol. Outre ces 4 langues, le russe a été officiellement adopté au congrès dans une nouvelle portion de langues avec le portugais et l’arabe.
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La FIFA laisse la Russie et sanctionne trois autres pays
Si on attendait une mauvaise nouvelle pour les Russes, le congrès de la FIFA a pris tout le monde au contre-pied. L’instance a plutôt suspendue le Pakistan, le Kenya et le Zimbabwe. La Fédération pakistanaise a été suspendue il y a un an pour avoir interféré avec une organisation locale. Une telle décision semble être attendue. Au congrès, les sanctions ont été tout simplement prolongées.
Les fédérations de football zimbabwéennes et kenyanes ont aussi été suspendues le 24 février pour une raison similaire – l’ingérence de l’État dans les affaires de l’instance. Le Congrès a soutenu la proposition de suspendre ces deux pays.
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