Les récentes critiques émises par Nicolas Sarkozy au sujet de Kylian Mbappé ont valu à l’ancien président un violent retour de bâton.
Nicolas Sarkozy, passionné de longue date et fervent supporter du PSG, n’a jamais caché son attachement pour le club parisien. L’ancien président de la République, habitué des gradins du Parc des Princes, s’est récemment exprimé dans une interview accordée au Parisien sur le départ de Kylian Mbappé vers le Real Madrid. Un transfert qui, visiblement, a laissé un goût amer à l’ex-chef de l’État, surtout en ce qui concerne la manière dont il s’est déroulé.
« Kylian a consacré sept ans de sa carrière au club, il ne faut pas l’oublier. Il nous a offert des moments d’émotion exceptionnels. Il incarne une tentation que nous partageons tous : croire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Je comprends qu’il ait voulu partir et je comprends son rêve, mais ce que j’ai plus de mal à accepter, c’est la façon dont il a concrétisé ce choix », a-t-il confié. Toutefois, il a conclu en reconnaissant que cette décision restait celle du joueur.
Nicolas Sarkozy a été sévèrement remis à sa place
Nicolas Sarkozy a été vivement critiqué à la suite de ses propos sur le départ de Kylian Mbappé du PSG, notamment par Jean-Michel Larqué, ancien commentateur de l’équipe de France. Celui-ci n’a pas mâché ses mots à l’égard de l’ancien président, mettant en question ses motivations. « Les présidents, qu’ils soient en fonction ou anciens, s’impliquent souvent dans le football. Je me demande si c’est vraiment par passion ou pour servir leurs intérêts personnels », a-t-il d’abord déclaré. Larqué a ensuite insinué que Sarkozy profiterait de privilèges liés à ses liens avec le Qatar, propriétaire du PSG : « Je crois que Nicolas Sarkozy est régulièrement invité par le Qatar à assister aux matchs. C’est toujours mieux quand c’est gratuit ! »
L’ancien commentateur a également souligné ce qu’il perçoit comme une incohérence dans les reproches de Sarkozy. « J’apprécie recevoir des conseils ou des critiques venant de personnes irréprochables. Or, je ne suis pas certain que Nicolas Sarkozy, qui a passé de nombreuses heures dans des commissariats, soit le mieux placé pour juger la manière dont un joueur quitte son club favori », a-t-il ajouté. Ironiquement, Larqué a conclu en soulignant que, contrairement à Sarkozy, Mbappé n’a jamais été convoqué dans un commissariat pour ses décisions sportives, sous-entendant que l’ancien président n’était pas en position de faire la morale.
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