« Ce jour là, mon n10 n’était pas là, j’ai dit que je ne jouerai pas. J’ai pris un taxi et je suis rentrer »

Il y a des joueurs qui ne badinent pas avec certains « détails ». C’est le cas de l’ancienne star de l’Atletico Madrid, Paolo Futre. Il y a plusieurs années, alors qu’il s’approchait de la fin de carrière, il a décidé de rejoindre la Premier League en signant à West Ham. « J’avais 30 ans, je savais que mon genou droit était dans les dernières étapes et je ne voulais pas prendre ma retraite sans essayer le football anglais », dit-il.

En paraphant son contrat, il a pris le soin d’y inclure une clause assez particulière, celle de jouer avec le numéro 10. Une clause approuvée par West Ham. « Je voulais prendre ma retraite avec le dix sur le dos. Dans les négociations avec l’équipe anglaise, j’ai exigé par contrat que je joue avec ce numéro et ils m’ont dit que bien sûr, il n’y avait pas de problème et nous avons ajouté une clause, que ce soit mon numéro. Durant toute la pré-saison avec l’équipe j’ai joué avec le 10 », dit-il.

Mais lors de la première rencontre de Premier League, il ne retrouve pas son numéro fétiche. « Nous sommes sur le point d’entrer sur le terrain, je vais prendre ma chemise et je vois qu’elle porte le numéro 16. « Seize? ». Je n’ai rien compris, alors j’ai demandé au portier suppléant Steve Mautone de faire office de traducteur. L’entraîneur Harry Redknapp a ignoré la question et a dit qu’il devait parler au président. Dès que j’ai entendu cela, je me suis tenu à la porte du vestiaire. ‘Personne ne part d’ici jusqu’à ce que le président vienne me parler. Faites savoir à l’arbitre que nous allons retarder. ‘ Pendant ce temps, toute l’équipe d’Arsenal était déjà sur le terrain pour commencer », raconte Futre sur Mundo Deportivo.

Le président descend finalement, mais lui fait comprendre que le 10 est actuellement enregistré au nom d’un autre joueur. Ce que Futre refuse d’entendre. « Alors j’ai dit ‘NO F*CKING SIXTEEN’, j’ai jeté la chemise ‘JE NE JOUE PAS. VOUS JOUEZ’ et j’ai pris un taxi pour rentrer chez moi et parler à mes avocats. Ce qui m’a fait mal, c’est qu’ils m’ont trompé, qu’ils m’ont menti et m’ont pris pour un imbécile », ajoute-t-il. Dès la semaine prochaine, il avait son numéro 10.

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