Aujourd’hui sélectionneur des Espoirs de la France, Thierry Henry adoube son ancien entraineur au FC Barcelone Pep Guardiola.
A l’occasion d’un entretien accordé à Téléfoot ces dernières heures, Thierry Henry s’est confié sur son évolution en tant que coach et ses inspirations. Consultant pour Prime Video depuis deux saisons maintenant, l’ancien Gunner a quitté ses fonctions pour retrouver le banc des Espoirs. Pour beaucoup d’observateurs du football, la légende d’Arsenal n’avait pas les qualités nécessaires pour devenir un bon coach. Son passage raté à Monaco (viré après 5 victoires, 4 nuls et 11 défaites) l’a illustré. Au micro de Téléfoot ce dimanche, Thierry Henry s’est confié sur sa métamorphose en tant qu’entraîneur depuis son départ de Monaco.
Thierry Henry se vide sur Pep Guardiola
«L’année du Covid m’a beaucoup changé. Elle m’a rendu humain. Car à un moment, j’étais en mode robot. J’étais dans mon truc. On va jouer comme ça, boom, visage serré. Et tu sais bien que j’aime rigoler. Mais ça ne se voyait pas. Parce que j’étais en mode tueur. C’était ma façon de rentrer dans une certaine zone ou je pouvais exécuter mon travail. À Montréal, pendant le Covid, je faisais hôtel, entrainement, hôtel, match. Tu ne rentres jamais chez toi. Et j’ai arrêté, car je me disais que si je refaisais une année comme ça, je pouvais partir en vrille.», a commencé le sélectionneur des Espoirs, Thierry Henry.
Thierry Henry a ensuite profité pour expliquer les difficultés de son rôle de coach. «Aujourd’hui, le plus difficile, c’est d’avoir les joueurs dans ta main. Si tu arrives à faire ça, ils vont se mettre minable pour toi. Même si tu leur dis de faire n’importe quoi, ils vont bien le faire et ça peut devenir une tactique, car tout le monde le fait bien. (…) Le défi ? Est-ce que tu peux rendre tes joueurs plus intelligents ? Comprendre le football un peu mieux. Tu te souviens des coachs qui te font évoluer. Tu te dis : « ah mais je ne voyais pas le foot comme ça, je pensais que j’étais bien ». » Et là, je vais utiliser Pep Guardiola. Quand je suis arrivé là-bas, je pensais que j’étais bien au niveau du foot. Mais wow. Je dis souvent qu’Arsène Wenger m’a ouvert l’esprit, le cerveau, en continuité avec Clairefontaine, mais Pep Guardiola m’a ouvert les yeux. C’est lui qui m’a fait comprendre que le pressing, c’est bien. J’ai pris goût à presser.», s’est-il lâché.
[totalpoll id= »794558″]Sans aucun doute, Guardiola aura marqué la carrière de Thierry Henry.
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