« Il ne l’a pas fait et j’ai démissionné », Mancini règle ses comptes après son départ

Roberto Mancini a expliqué son départ d’Italie. Le technicien italien a profité de sa sortie pour régler ses comptes avec Gabriele Gravina, le président de la fédération.

Arrivé en mai 2018, Roberto Mancini a quitté le banc de la sélection italienne dans la plus grande incompréhension dimanche dernier. Lorsque la fédération italienne a annoncé son départ, c’est toute l’Italie qui était sous le choc. Malgré que son contrat arrivait à terme jusqu’en juin 2026, le technicien italien a décidé de quitter ses fonctions pour des raisons personnelles. Ce mardi, on en sait beaucoup plus sur la démission de Mancini, qui a donc décidé de se confier à la presse italienne.

Mancini justifie son départ d’Italie

De l’amour à l’incompréhension, voici comment la séparation entre Roberto et l’Italie peut être interprétée. Deux jours après son départ, l’ancien sélectionneur italien s’est entretenu avec le journal La Repubblica et a donné sa version des événements, accusant ouvertement le président Gravina.

« Je lui ai expliqué que pendant ces mois, j’avais besoin d’être soutenu et calme, mais il ne l’a pas fait et j’ai donc démissionné », a d’abord expliqué l’homme de 58 ans.

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Après son départ d’Italie, Roberto Mancini a été sévèrement critiqué par la presse italienne. Il a été notamment reproché à l’homme le timing de son départ. En effet, l’Italie affrontera l’Ukraine et la Macédoine en septembre prochain dans le cadre des éliminatoires de l’Euro 2024. Au cours de son entretien, Mancini a justifié la saison de son départ à cette date.

« Aurais-je dû le faire plus tôt ? Peut-être. Mais j’ai quitté la Nazionale avec 25 jours avant le prochain match, pas trois jours », s’est-il justifié.

Roberto Mancini a également laissé entendre qu’il avait espéré simplement envoyer à Gravina un message indiquant à quel point les choses allaient mal, mais la fédération a sauté sur l’occasion pour se débarrasser de lui.

« Gravina avait pendant un moment pensé les choses très différemment de moi. J’ai été massacré uniquement pour ma décision. Je voulais envoyer un signal au président, il aurait pu m’aider s’il l’avait voulu », a lâché Mancini.

Une sortie qui pourrait peut-être calmer le courroux de la presse italienne, qui voit le depart de Mancini comme une trahison.