Le plus grand événement sportif de la planète pourrait-il être annulé à seulement quelques mois de son coup d’envoi ? La question se pose sérieusement au vu des tensions politiques qui secouent actuellement les États-Unis.
La 23e édition de la Coupe du Monde est prévue du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique. Mais son organisation est désormais menacée. À huit mois de la cérémonie d’ouverture, les prises de position du président américain Donald Trump suscitent de fortes inquiétudes.
Ces derniers jours, le président a multiplié les attaques politiques. Après avoir qualifié ses opposants démocrates « d’extrémistes de gauche qui ne savent pas ce qu’ils font », Donald Trump a réitéré une menace déjà évoquée : retirer l’accueil de certains matchs aux villes gouvernées par des élus démocrates. Parmi elles figurent notamment Boston, San Francisco, Seattle et Los Angeles.
« J’aime les habitants de Boston, mais votre maire n’est pas bonne », a-t-il déclaré à propos de Michelle Wu, lors d’une réunion à Washington avec le président argentin Javier Milei. « Mais il y a pire qu’elle. Au moins, elle est intelligente. D’autres ont un QI très faible, et ça m’ennuie davantage », a-t-il ajouté.
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Le président américain est allé encore plus loin en évoquant directement Gianni Infantino, président de la FIFA. « Si quelqu’un fait du mauvais travail et qu’il y a un problème de sécurité, j’appellerai Gianni, le patron de la FIFA, qui est formidable, et je lui dirai : “Déplaçons le match ailleurs.” Et il le fera ! », a-t-il lancé.
Cette ingérence présumée a provoqué une vive controverse dans un climat politique déjà tendu entre les bastions démocrates et la Maison-Blanche. Pour l’instant, la FIFA n’a pas réagi à ces déclarations. Mais cette situation fait planer une réelle menace sur la bonne tenue du Mondial 2026 — voire, dans le pire des cas, sur son annulation si la crise politique américaine venait à s’aggraver.
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