L’AC Milan traverse une période noire. Défaits 2-1 par Naples ce dimanche, les Rossoneri pointent à une inquiétante 9e place en Serie A. Avec trois défaites sur les cinq derniers matchs, le climat devient pesant. Et les tensions éclatent désormais en plein vestiaire.
À la mi-temps du match contre Naples, l’ambiance était déjà électrique. Kyle Walker, visiblement agacé, n’a pas mâché ses mots envers João Félix. « Passe le ballon, il n’y a pas de Messi ici », aurait lancé l’ancien défenseur de Manchester City, selon des témoins présents dans le couloir des vestiaires. Une pique cinglante, ciblant directement le style de jeu trop individualiste du Portugais. João Félix, en panne de confiance, reste sur dix matchs sans marquer. Une disette qui agace autant qu’elle inquiète.
Walker, arrivé pour apporter de l’expérience et du leadership, semble vouloir réveiller un groupe en perte de repères. Mais cette sortie publique pourrait bien fragiliser davantage l’unité du vestiaire.
João Félix en plein doute
Avec cette nouvelle défaite, Milan s’enlise. L’équipe peine à enchaîner, et les ambitions européennes s’éloignent dangereusement. Le jeu manque d’identité, la défense craque, et l’attaque peine à convertir les rares occasions. Le coach est sous pression, les cadres s’agacent, et les supporters commencent à perdre patience. Ce Milan-là ne fait plus peur. Pire : il devient prévisible.
Recruté avec l’espoir de relancer sa carrière, João Félix peine à convaincre. Entre gestes techniques inutiles et manque de réalisme, l’attaquant portugais agace autant qu’il frustre. La déclaration de Walker n’est que le reflet d’un malaise plus profond. Félix devra réagir rapidement s’il veut retrouver une place centrale dans le projet milanais. En l’état, il incarne malgré lui les maux d’une équipe qui se cherche.
Laisser un commentaire