Max Alain Gradel a profité de cette période de confinement pour accorder une interview au journal Le Parisien. Le joueur est revenu sur son implication sur et en dehors du terrain avec Toulouse, et ses qualités de dribble. L’international ivoirien parait parfois provocateur sur le terrain, mais pour lui, cela fait partie de son jeu, de son style.
Cette saison, Max Alain Gradel a été fait capitaine de Toulouse. Une responsabilité qu’il assume complètement. « Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai eu des responsabilités sur le terrain et en dehors et, jamais je ne me suis défilé. Parler pour parler, ça ne sert à rien. Il faut prendre la parole au moment opportun. Un capitaine doit d’abord être exemplaire dans les actes », a-t-il expliqué.
Le joueur a été aussi interpellé sur sa prise de risque pour les dribbles qu’il multiplie sans cesse et qui peuvent agacer parfois. « Dans une équipe, le rôle de certains est de créer. On nous paye pour ça. On est là pour tenter, pour oser des choses compliquées ou imaginer des dribbles, c’est pour ça qu’il n’y en a pas dix comme nous sur le terrain. Aux spectateurs de nous comprendre ou pas. Certains peuvent dire que Neymar, par exemple, perd trop le ballon, mais sur une inspiration, il réalise un truc incroyable et tout le stade se dresse et applaudit… Je peux aussi me contenter de passes latérales et n’avoir ainsi, aucun déchet. Le football, c’est pour moi la percussion, le spectacle, les buts », a lâché l’ancien stéphanois.
Max Alain Gradel a fini par révéler d’où lui vient son aisance technique. Il fait partie de ces footballeurs qui ne sont pas passés par les centres de formation, pour devenir professionnel. « … Tout petit, j’ai appris ça dans la rue, où j’ai répété inlassablement mes gammes en Côte d’Ivoire. Ça m’a permis de façonner mon style, d’avoir une façon de jouer bien à moi. Il n’y a rien de calculé dans mon jeu », a-t-il révélé.
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