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Max Gradel:  » Mon père me faisait régulièrement passer à la casserole « 

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Dans un entretien qu’il a accordé au journal Le Parisien, l’international ivoirien Max Alain Gradel est revenu sur les relations qu’il a entretenues avec son père plus jeune. En effet, son géniteur ne voulait pas qu’il touche le ballon, encore moins devenir footballeur professionnel. Mais la passion a eu raison de Gradel qui ne pouvait pas s’empêcher d’aller taper dans le cuir. Une témérité qui n’est pas restée sans conséquence, puisque derrière, on lui tapait sur les doigts.
« Il ne voulait pas que je touche au ballon dans la rue au risque, selon lui, de faire de mauvaises rencontres et de tomber plus tard dans la délinquance. Il voulait que je me concentre sur les études » dit-il dans un premier temps avant d’aller plus loin dans les explications. « Chaque fois qu’il me voyait jouer, il me tapait sur les doigts, me punissait dans ma chambre. Parfois, quand je revenais du foot, mon père me battait avec une petite ceinture, mais je ne pouvais rien y faire », raconte t-il.
Mais en dépit des sévices corporels, Max Alain Gradel contre l’autorité parentale trouvait toujours un moyen pour jouer au foot. « C’est plus fort que moi. Je devais retourner jouer, même en sachant qu’en rentrant chez moi je pouvais encore me faire taper. Ça m’a forgé une personnalité. Ça m’a surtout appris, très jeune, à prendre des décisions, à savoir ce que je voulais. Là, je comprenais que j’étais prêt à mourir pour le foot et que rien ne me détournerait de ma passion », a-t-il laissé entendre.
Max Alain Gradel révèle néanmoins que sa mère lui a été d’un grand soutien, quand il l’a rejoint en France à 9 ans. C’est d’ailleurs elle, qui lui a offert ses premiers crampons. « C’est une libération », a-t-il conclu.

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