Dani Alves, ancien joueur du Barça et du PSG, a été fixé sur sa peine ce jeudi, à l’issue de son procès pour viol à Barcelone. Sa culpabilité est avérée, il va donc passer plusieurs années en prison.
Après près d’un an derrière les barreaux, le célèbre footballeur brésilien a comparu devant le tribunal de Barcelone ce jeudi. Selon les médias espagnols, il a pris connaissance du verdict rendu par la justice. Dani Alves a été condamné à quatre ans et demi de prison pour agression sexuelle sur une jeune femme à la fin de l’année 2022. Ses avocats avaient plaidé pour une qualification d’agression sexuelle plutôt que de viol.
Dani Alves, la défense n’a pas tenu
En détention préventive depuis un peu plus d’un an, Dani Alves était accusé de viol par une jeune femme âgée de 23 ans. Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022 dans les toilettes d’un établissement nocturne de Barcelone. Bien qu’il ait admis avoir eu des relations avec la plaignante, le défenseur brésilien de 40 ans a nié toute contrainte. Initialement passible de douze ans de prison en vertu de la loi, le procureur avait requis une peine de neuf ans avant que Dani Alves ne soit condamné à quatre ans et demi d’emprisonnement.
Après un an de détention, Dani Alves a comparu devant le tribunal pendant deux jours, les 5 et 7 février, pour présenter sa défense. Ses avocats ont nié toute implication illégale de la part du joueur et ont plaidé pour son acquittement ou, à défaut, une condamnation pour agression sexuelle plutôt que pour viol, avec une peine d’un an de prison, équivalente à sa détention préventive. Lors de son témoignage, Dani Alves a affirmé ne pas être « un homme violent » et a soutenu que son accusatrice n’avait subi aucune contrainte.
« Elle a posé sa main derrière mon dos et a commencé à me toucher. Nous dansions et interagissions. Nous étions de plus en plus proches, dansant ensemble comme dans une discothèque classique. Quand je lui ai demandé si elle voulait aller aux toilettes, elle a accepté sans hésitation. J’ai attendu un moment et, ne la voyant pas venir, j’ai ouvert la porte et nous nous sommes presque heurtés », a relaté Dani Alves, décrivant ensuite en détail les circonstances de leur relation intime. « […] Elle n’a jamais exprimé son refus. Je ne l’ai pas frappée, je ne l’ai pas forcée. Je ne suis pas un homme violent. Elle n’a pas mentionné son refus de relations sexuelles ».
Dani Alves, la chute d’une icone
En plus de cette affaire pénale, Dani Alves pourrait être confronté à un procès civil où la plaignante pourrait réclamer des dommages et intérêts considérables pour préjudice moral. Selon les révélations de Mundo Deportivo, Dinorah Santana, la mère de deux enfants de l’ancien joueur du FC Barcelone, ne soutient plus le Brésilien.
De plus, l’agence en charge de la gestion de son image s’est également dissociée de lui. Ces développements interviennent alors que Dani Alves faisait face à des risques de 12 ans de prison, tandis que son avocat a proposé une peine de quatre ans derrière les barreaux, assortie d’une compensation financière significative pour la victime présumée.
Cette évolution dans le soutien à Dani Alves reflète l’ampleur des enjeux lors de son procès et souligne les tensions entourant l’affaire. Les médias et les fans du monde entier ont suivi de près les développements de cette affaire impliquant une figure emblématique du football brésilien. Que de regrets…
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