Le Real Madrid est prêt. Ce soir, le Santiago Bernabéu accueille une demi-finale brûlante contre la Real Sociedad. Un duel crucial pour une place en finale de la Coupe du Roi. Carlo Ancelotti affiche sa confiance, mais s’inquiète aussi d’un calendrier infernal et d’absences majeures comme Thibaut Courtois.
Le ton est donné. « Nous sommes bons, le groupe est vif, motivé et en forme », a affirmé Ancelotti en conférence de presse. Avec le retour des Sud-Américains après la trêve internationale, l’effectif se renforce pour ce choc décisif. L’Italien insiste : « On a l’illusion de jouer une autre finale. Ces dernières années, la Coupe a été bonne pour nous. Cela me motive, moi, les joueurs et le club. ». Le coach sait ce que représente une finale au Real. Et il compte sur le soutien du Bernabéu pour prendre un avantage dès ce soir. Mais la route est semée d’embûches.
Des blessés en cascade, Courtois toujours absent
Ancelotti le reconnaît : le rythme de la saison pèse. « Il y a des choses à gérer : les charges, la préparation, les blessures… On espère avoir plus de temps pour récupérer. ». Le Real doit faire sans plusieurs titulaires. Dani Carvajal, Eder Militao, Ferland Mendy, Dani Ceballos… et surtout Thibaut Courtois. Le gardien belge, pilier du vestiaire, n’est pas encore prêt. Il manquera cette demi-finale et sans doute le match contre Valence.
Pire : sa présence à l’Emirates Stadium face à Arsenal en quart de finale de Ligue des champions est très incertaine. Selon ‘COPE’, le staff médical reste prudent. Ancelotti, lui, demande au portier de ne prendre aucun risque : « Il doit récupérer à 100 %. ». En attendant, Andriy Lunin assure l’intérim. Le staff lui fait confiance. Mais l’ombre de Courtois plane.
Entre Coupe du Roi, Liga et Ligue des champions, avril s’annonce irrespirable. Le Real Madrid veut tout gagner, mais doit composer avec l’usure et les absences. Ce match contre la Real Sociedad est une première étape. Et il faudra être parfait pour l’emporter. La suite ? Un choc contre Valence, puis Arsenal en Europe. Le Real est sur tous les fronts. Mais pour tenir le rythme, il faudra aussi de la fraîcheur. Et peut-être, quelques miracles médicaux.
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