Donald Trump a secoué le monde du football ces dernières semaines en affirmant qu’il pourrait déplacer certains matchs à sa guise. La FIFA n’a pas tardé à réagir à ces déclarations.
Donald Trump s’est récemment illustré par des déclarations qui ont secoué le monde du football. Fin septembre, il avait déjà remis en question l’organisation de certains matchs de la Coupe du monde 2026, coorganisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, menaçant de les déplacer si les villes hôtes ne respectaient pas les normes de sécurité.
Il avait alors ciblé particulièrement les grandes villes dirigées par des démocrates, les qualifiant « d’extrémistes de gauche qui ne savent pas ce qu’ils font ». Mardi soir, à Washington, en marge d’une rencontre avec le président argentin Javier Milei, Trump a réitéré ses propos, affirmant qu’il pourrait personnellement exercer une pression sur la FIFA pour modifier les lieux des rencontres.
La FIFA joue la prudence face à Trump
« Si quelqu’un faisait du mauvais travail et que je pense qu’il y a un problème de sécurité, j’appellerais Gianni, le chef de la FIFA, qui est formidable, et je dirais : déplaçons-le vers un autre endroit. Et il le ferait très facilement », a déclaré Trump devant les journalistes. Ces propos, laissant entendre une influence directe sur Gianni Infantino, président de la FIFA, ont rapidement créé un malaise.
[totalpoll id= »812288″]L’idée qu’une instance sportive puisse céder à une injonction politique, même informelle, a provoqué un retentissement international, contraignant la FIFA à réagir avec grande prudence. Il aura fallu près de 24 heures à l’instance mondiale pour publier un communiqué, signe du délicat équilibre face à Donald Trump.
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