Alors que l’affaire Vinicius Junior enfle en Espagne et dans le monde, les réactions ne cessent de tomber.
Le monde du football est ébranlé par l’affaire de racisme qui prend des proportions inquiétantes en Espagne. Victime une nouvelle fois d’insultes dans le championnat espagnol ce weekend, Vinicius est le joueur le plus touché par ce fléau en Liga. D’après les révélations de la Liga espagnole dirigée par Javier Tebas, près d’une dizaine d’incidents de ce genre ont été recensés en Liga contre l’ailier brésilien.
Les voix s’élèvent partout dans le monde pour apporter leur soutien à Vinicius. Si le joueur estime que l’Espagne est un pays raciste reconnu chez lui au Brésil et ailleurs, son entraîneur Carlo Ancelotti a également pointé du doigt les supporters de Valence comme étant racistes. Si ces réactions ont été faites à chaud à l’issue de la rencontre perdue à Valence (0-1), il faut reconnaître que le racisme est un fléau présent dans tous les pays. Un fléeau qui est manifesté par une minorité.
Le racisme, un fléau social
Parmi ceux qui dénoncent ce phénomène de racisme, certains conseillent à Vinicius de passer outre les réactions dans les tribunes. Il doit se focaliser exclusivement sur le terrain. Considérant ce phénomène comme extra-sportif, le légendaire entraîneur de l’Atlético Madrid, Diego Simeone, fait partie de ceux qui n’accablent pas l’Espagne. « Tout ce qui se passe est une excellente occasion de dire assez, c’est assez. Ce n’est pas un problème de football, c’est un problème social. Nous parlons de jeunes garçons qui ne savent même pas ce qu’ils font. L’Espagne n’est pas un pays raciste« , a analysé Diego Simeone devant la presse.
D’ailleurs, les dirigeants espagnols ont pris le taureau par les cornes. Les arbitres fautifs au cours de cette rencontre ont déjà été bannis des pelouses de la Liga. Des interpellations de certains supporters identifiés par la police ont également commencé. Espérons que ces actions marqueront un grand coup d’arrêt au racisme grandissant en Espagne.
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