Wilfrid Ndidi est l’une des valeurs sûres de la premier league anglaise et surtout de Leicester. Le milieu défensif nigérian est venu chez les foxes avec la lourde responsabilité de remplacet Ngolo Kanté. Il s’est adapté au championnat anglais avec maestria et fait désormais l’unanimité. Mais le destin ne Ndidi aurait pu être toute autre chose. Son père, un soldat de l’armée nigériane, n’avait aucune intention de le laisser jouer au football.
« Mon père n’aimait pas vraiment le football à cause de son travail dans l’armée. Mon père l’a regardé à la télévision à quelques reprises mais il ne voulait pas que je joue au football. Malgré son statut de soldat, il ne veut toujours pas que je suive ses traces. Il voulait juste que j’aille à l’école. J’ai manqué l’école à cause du football. Comme la vie militaire de mon père a été marquée par de nombreuses affectations et une certaine distance de la famille, j’ai saisi cette opportunité pour me rendre à la Nath Boys Academy à son insu. Cette fois, aller à l’école m’a complètement échappé à l’esprit parce que j’avais confiance en mes capacités. Il n’a appris que lorsque le Nigéria m’a appelé pour le championnat africain 2013 U-17. Cette fois, il m’a donné des bénédictions paternelles et un soutien total », a-t-il révélé.
Grâce à cette CAN U17, Wilfrid Ndidi a été repéré par le club belge de Genk qui l’a expatrié en Europe. Ce fut le tournant de sa carrière. Après son arrivée en Angleterre à Leicester, son intégration a été facilitée par son compatriote Ahmed Musa. « Musa me conduit partout. Si nous avons un match à l’extérieur, il me prend et me conduit à l’aéroport, pendant les pauses, il me conduit en train de me montrer des affaires en ville. En ce moment, je n’ai pas mon permis de conduire et je ne sais toujours pas comment conduire « , a-t-il confié.
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