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La révélation de Noël Le Graët sur Deschamps : « J’ai essayé de le convaincre mais ça n’a pas marché »

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Pendant son témoignage devant l’Assemblée nationale à Paris ce mardi, Noël Le Graët a exprimé son regret de voir Didier Deschamps refuser de prendre la direction de la Fédération française de football en succédant à lui. L’ancien responsable breton a affirmé que le sélectionneur de l’équipe de France n’a pas l’intention d’assumer ce rôle.

Il s’est présenté en solo à l’Assemblée nationale, habillé d’un costume bleu vif et d’une cravate sombre, Noël Le Graët a été interrogé ce mardi 7 novembre par la commission d’enquête sur les problèmes au sein des fédérations sportives. Le précédent dirigeant du football français a pris la parole après Eric Tanguy, le président de la fédération de volley, et avant Philippe Bana, le président de la fédération de handball. Son audition a eu lieu au milieu de l’après-midi.

Cela a donné l’occasion à Noël Le Graët d’aborder le sujet de Didier Deschamps, avec qui il entretient une relation proche. Il a exprimé sa déception que l’actuel sélectionneur de l’équipe de France (sous contrat jusqu’à la Coupe du Monde 2026) ne souhaite pas le remplacer à la tête de la FFF.

« Deschamps ferait un bon président, mais il ne veut pas »

Deschamps

«Il n’a pas modifié sa position. À un moment donné, j’ai cru que je pourrais le persuader. Diriger l’équipe nationale pendant dix à douze ans est une période assez longue. Didier est véritablement exceptionnel. J’aurais souhaité qu’il prenne la relève. J’ai tenté de le convaincre, mais cela n’a pas abouti.»

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Noël Le Graët a quitté ses fonctions de président de la FFF en février dernier, suite à des révélations dans les médias et à un rapport de l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche mettant en évidence son comportement inapproprié envers les femmes. Depuis mi-janvier, il est également l’objet d’une enquête pour harcèlement moral et sexuel.

Après sa mise à l’écart, Philippe Diallo, le vice-président de la FFF, a assuré l’intérim pendant plusieurs mois. Cet ancien trésorier général de l’instance, âgé de 60 ans, a ensuite été élu président le 10 juin, avec un soutien de 91,26% des votants. Son mandat s’étend jusqu’en 2024, et de nouvelles élections sont prévues pour l’année prochaine.

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