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 Bellingham, le pire est arrivé !

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Alors que le Real Madrid espérait une remontada historique contre Arsenal, Jude Bellingham est passé complètement à côté de son quart de finale retour. Dans un Bernabéu incandescent, le jeune prodige anglais a livré l’un de ses pires matchs sous le maillot merengue.

Le décor était planté. Santiago Bernabéu, mercredi soir, sous tension. Le Real Madrid, blessé dans son orgueil après la claque reçue à l’Emirates (3-0), rêvait d’un renversement de situation à la hauteur de sa légende. Et dans cette quête folle, Jude Bellingham devait incarner l’âme, le rythme, l’étincelle. Ce n’était pas le cas. Loin de là.

Le milieu anglais, habituellement maître du tempo, n’a jamais su s’imposer face à l’intensité et à l’organisation des Gunners. Pire : il a multiplié les erreurs techniques, perdant à lui seul 12 ballons dans la rencontre. Une statistique glaçante pour un joueur censé incarner le futur du Real. Dès les premières minutes, Bellingham a semblé emprunté. Touches de balle trop longues, passes imprécises, choix douteux… Il n’a jamais trouvé le bon tempo. Dans une équipe qui peinait à enchaîner trois passes vers l’avant, il aurait dû jouer les catalyseurs. Il a été un frein.

Deux fautes, des contestations inutiles, un agacement permanent. À mesure que les minutes défilaient, le visage de Bellingham se fermait. Les bras levés, les regards appuyés vers l’arbitre ou ses partenaires : des signes clairs d’un joueur dépassé par l’enjeu.

Bellingham, l’absence de leadership, l’absence d’impact

Ce Real Madrid-là avait besoin d’un leader technique. Toni Kroos n’était plus là, Modric vieillissant, Valverde trop en retrait. Tout semblait pointer vers Bellingham. Mais au moment où le Real devait hausser le ton, le natif de Stourbridge a tout simplement disparu. Pas un tir dangereux, pas une passe décisive, aucune percussion tranchante. Zéro impact offensif, alors que son rôle consistait justement à apporter de la verticalité. L’ancien de Dortmund, éclatant en début de saison, n’a plus marqué ni délivré de passe décisive en Ligue des Champions depuis les huitièmes de finale.

Ce naufrage intervient au pire moment. Alors que les rumeurs d’un départ d’Ancelotti enflent, que Mbappé ne convainc pas encore le Bernabéu, que Vinicius alterne le chaud et le froid, Bellingham devait s’imposer comme la figure stable du projet. Ce mercredi, il a incarné le doute. Le Real Madrid quitte la Ligue des Champions avec une impression de gâchis. Et Jude Bellingham, lui, avec une sérieuse remise en question à digérer. À seulement 21 ans, il a encore le temps pour apprendre. Mais à Madrid, on n’attend pas longtemps.

Le Bernabéu n’offre pas deux chances. Bellingham le sait désormais. Dans ce club, on juge les grands joueurs sur les grandes soirées. Et celle-ci, il l’a totalement manquée.

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