Joueur au palmarès étoffé, le parcours de Claude Makelélé force le respect. Milieu récupérateur tonique au profil atypique, l’ancien de l’OM ou du Real Madrid fait partie des joueurs légendaires de l’histoire de l’Equipe de France. À la retraite depuis 2011 et une dernière expérience au PSG, l’ancien joueur de 47 ans vit une après-carrière assez mouvementée avec plusieurs fonctions toujours dans l’univers footballistique. Pour ceux qui ne suivent pas, voici ce qu’est devenu l’ancien tricolore.
Du FC Nantes au Real Madrid en passant par Chelsea, tous se souviennent encore de sa débauche d’énergie inébranlable. Doté de capacités athlétiques hors du commun mais aussi connu par sa facilité à gratter un nombre incalculable de ballons, le natif de Kinshasa a écumé les terrains des plus prestigieuses écuries d’Europe.
Un parcours atypique et quelques déceptions…
Claude Makélélé Sinda de son vrai nom voit le jour le 18 février 1973 à Kinshasa. Son père André-Joseph Makelele, ancien football professionnel lui inculque très vite les valeurs du sport. Une passion qu’il a entretenu dès son jeune âge. C’est ainsi qu’en 1991, il signe son premier contrat pro dans la modeste équipe de Brest Armorique FC. Dans le rouge, le club fait faillite et se retrouver retrogradé en 3e division.
Conscient de son immense potentiel, le milieu ne s’éternise pas et file au Nantes FC. Avec les Canaris, le milieu de terrain se révèle à la face du monde. Pièce maitresse du club, il honore d’ailleurs sa première sélection en Equipe de France. Après la confirmation à l’OM, Claude fait un détour surprise par le Celta Vigo avant d’atteindre une nouvelle dimension au Real Madrid. Il y remporte notamment la Ligue des Champions en 2002 avec la génération des Zidane, Beckham et autres. Une résurrection qui lui vaudra un retour au premier plan en Equipe de France. Membre indispensable des Bleus pendant plus de dix ans, il ne fait cependant pas partie des vainqueurs de la Coupe du monde 1998 ni de l’Euro 2000 (seuls ombres au tableau).
La reconversion d’un touche-à-tout…
Après avoir raccroché les crampons au PSG en 2011, il reste au club en qualité de conseiller du directeur technique pour faire ses armes. Satisfait de son rôle, le club lui propose de devenir l’entraîneur adjoint de Carlo Ancelotti. Fonction qu’il a occupée pendant plus de deux ans. Mais, désireux de prouver sa valeur sur un banc de touche, l’ancien Madrilène est propulsé sur celui de Bastia. L’aventure n’aura duré que 12 petites journées avant que Makélélé ne plie bagages.
S’en suit un autre détour du côté de l’Angleterre où il intègre le staff technique de Paul Clément à Swansea. À l’image du joueur, Makelélé le coach n’en démord pas et atterrit en Belgique pour sauver la lanterne rouge Eupen. En Belgique aussi, c’est une histoire de « je t’aime… moi non plus » ! Et l’ancien joueur a une manière bien à lui de décrire sa vision des choses sur sa reconversion. « Quel entraîneur, avec la carrière que j’ai eue, a pris autant de risques que moi ? Personne, tranche-t-il dans des propos relayés par L’Équipe. Je pourrais prendre mon téléphone et appeler les clubs où j’ai joué et ce serait facile de trouver du boulot. Mais je me suis rendu compte que je voulais voir de moi-même si je veux vraiment faire ce métier. Et cela passe forcément par la formation. Un entraîneur doit être formateur. »
Néanmoins, il réussira tout de même à se maintenir au poste pendant deux ans avant que la porte ne soit claquée à nouveau. Et alors que son nom a circulé du côté de la RDC pour éventuellement succéder à Ibengue, c’est finalement à Chelsea que l’ancienne gloire est retournée. L’ancien international français est conseiller technique pour les jeunes. Un retour au bercail en attendant de remonter en selle !
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