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FIFA The Best : Pourquoi les prestigieux prix individuels échappent toujours aux Africains ?

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Le voile a été levé. À l’occasion de la cérémonie de la FIFA ce jeudi soir au siège de l’instance, Robert Lewandowski a logiquement reçu le titre The Best du meilleur joueur du monde en 2020. Il ne pouvait en être autrement tant l’attaquant polonais a dominé les débats lors de la saison écoulée. En revanche, Sadio Mané et Mohamed Salah, seuls joueurs africains présents parmi les nominés, échouent encore une fois au pied du podium.

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Comme tous les ans depuis 2017, la FIFA récompense l’élite du football mondial lors de la cérémonie des The Best Awards. Rendez-vous incontournable, cette édition s’est déroulée virtuellement – Covid oblige – avec tous les lauréats en visioconférence. Et sans réelle surprise, Lewandowski a été couronné.

Il n’aura pas droit au Ballon d’Or, pour lequel il était le grandissime favori. Mais Robert Lewandowski a reçu un titre individuel pour sa saison 2020 de haut vol. En effet, l’attaquant du Bayern Munich a remporté le trophée FIFA The Best du meilleur joueur de l’année devant Lionel Mesi et Cristiano Ronaldo. Tout sauf une surprise pour l’avant-centre polonais qui a tout raflé tant individuellement que collectivement.

Sadio Mané pour sa part a terminé au pied du podium comme pour lors du dernier Ballon d’Or où le Sénégalais a été le grand oublié. Seulement quatrième au classement, le natif de Bambaly avait pourtant remporté la Ligue des champions et a été finaliste de la Coupe d’Afrique des nations la même année. L’ailier sénégalais avait sans doute fait les frais de son profil pas assez « bankable » à l’image de Cristiano Ronaldo ou encore Lionel Messi. La campagne écoulée, si l’Argentin et le Portugais ont surnagé dans des collectifs mal en point, la saison de Sadio Mané n’a certainement rien à envier à la leur. Grand acteur du sacre de Premier League des Reds, Sadio Mané a été un rouage essentiel dans le dispositif de Klopp.

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Une situation qui vaut également pour Mohamed Salah. L’Égyptien, certes moins fringuant que d’habitude, a eu le mérite d’être présent dans les moments qui comptent. Mais le podium leur échappe. Alors pourquoi. Car, le constat s’applique également au Ballon d’Or. Depuis celui décroché par George Weah en 1995 – le seul d’un Africain -, les joueurs du continent ont rarement été à l’honneur à l’heure des récompenses individuelles malgré la richesse de notre réservoir. En 2007, Didier Drogba a certes fini à la quatrième place du Ballon d’Or. Samuel Eto’o a lui eu droit à une cinquième place en 2009. Un schéma qui semble se répéter année après année que ça soit pour le Ballon d’or ou maintenant le trophée The Best.

Favoritisme, éparpillement des votes ou manque de solidarité « continentale » ? Les interrogations sont en tout cas légion.

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