D’autant que cette saison marque le retour au premier plan des deux clubs de Milan. Mais c’est l’Inter, donc, qui avait l’occasion de prendre ses distances avec son rival.
La bande à Conte a rempli son contrat, sans brio, mais avec un Alexis Sanchez déterminant. Il y a bien longtemps que l’on n’avait pas vu le pitbull chilien prendre la lumière. Après un premier acte dominé sans grand panache par les Intéristes, l’ancien attaquant d’Arsenal a forcé le verrou d’une frappe puissante que Sepe n’a plus que détourner (0-1, 54e). C’est lui, ensuite, qui a doublé la mise en profitant d’un caviar de Lukaku, lequel démontre un peu plus chaque sortie à quel point sa palette d’attaquant s’étoffe (0-2, 61e). Pourtant l’attaquant chilien a subi une enfance et les situations difficiles qu’il a vécu dans sa vie avant de devenir footballeur professionnel. « J’ai lavé des voitures, j’ai été payé à Kick Boxing pour survivre et pour s’acheter des crampons. Un jour j’ai dit à ma mère de ne pas s’inquiéter, je deviendrai footballeur et nous sortirons de cette situation. Ma famille était si pauvre que le football était une question de survie », a t-il confié.
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